Quelque 300 mouvements de protestation ont été recensés en octobre dernier contre 273 en septembre de la même année enregistrant ainsi une hausse de 9%.
Selon le rapport mensuel de l’Observatoire social tunisien, relevant du Forum tunisien pour les droits économiques et sociaux (FTDES), 41% de ces mouvements de protestation étaient liés à des revendications professionnelles (droits des travailleurs, régularisation de situations professionnelles et sociales, versement des salaires et indemnités, l’amélioration des conditions de travail et le droit à l’emploi).
Les enseignants et professeurs suppléants ont aussi continué à manifester pour leurs droits et dans de nombreuses régions, des parents et des élèves ont aussi manifesté pour dénoncer l’absence d’enseignants et les mauvaises conditions dans les établissements scolaires en travaux et des transports scolaires.
Les travailleurs, fonctionnaires et citoyens ont participé à plus de la moitié des mouvements sociaux enregistrés en octobre, suivis par les activistes, qui ont organisé 38 mouvements, puis les enseignants et professeurs, qui ont poursuivi leurs actions commencées en septembre avec 27 manifestations. Les parents d’élèves ont mené 12 mouvements et les étudiants 10, tandis que les diplômés chômeurs ont organisé 14 manifestations.
Le gouvernorat de Tunis reste en tête des régions les plus protestataires avec 66 mouvements enregistrés, suivi de Gafsa (47), Kairouan (40), Jendouba (22) et Kasserine (15).
Hausse de 9% des mouvements de protestation en octobre dernier
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