Il y a bientôt deux semaines, les États-Unis et la France plaidaient pour un cessez-le-feu immédiat de 21 jours, craignant une invasion israélienne du Liban. Cependant, l’élimination du leader du Hezbollah, Sayed Hassan Nasrallah, suivi du lancement d’opérations terrestres israéliennes au sud du Liban et de frappes aériennes ont radicalement changé la donne. Matthew Miller, porte-parole du Département d’État américain, a clairement exprimé ce changement de cap : « Nous soutenons les incursions israéliennes visant à dégrader l’infrastructure du Hezbollah, afin d’aboutir ultimement à une résolution diplomatique. » Cette déclaration marque un virage à 180 degrés de la position américaine antérieure, selon une analyse de Reuters.
L’objectif ultime, selon les responsables américains, serait d’appliquer la résolution 1701 du Conseil de sécurité de l’ONU, qui vise à libérer la frontière sud du Liban de toute présence armée autre que celle de l’État libanais. Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahou, enhardi par les succès récents, semble peu enclin à freiner l’offensive.
Hezbollah-Israël : Les Etats-Unis tournent casaque
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