Le ministère de l’Industrie, de l’Énergie et des Mines a entamé l’élaboration d’une étude visant à diagnostiquer le secteur des industries alimentaires, et dont les résultats permettront au département de tutelle de mettre en œuvre une stratégie de promotion du secteur à l’horizon 2035.
Cette étude permettra de diagnostiquer la situation du secteur notamment ces dernières années, au cours desquelles il a connu des difficultés dues à la pandémie de coronavirus et à la crise russo-ukrainienne, qui ont eu des répercussions sur le développement des activités du secteur, Selon la cheffe du cabinet du ministre de l’Industrie, Ahlem Beji.
Intervenant, vendredi, lors d’’une réunion de la Task force de l’étude, la responsable a également indiqué que cette étude s’inscrit dans le cadre de la mise en œuvre des grandes orientations de la Stratégie nationale pour l’industrie et de l’innovation à l’horizon 2035, en tenant compte de la spécificité du secteur et des défis liés à la sécurité alimentaire, à la résilience et à l’amélioration de la compétitivité et de la durabilité.
Dans le même contexte, la cheffe du cabinet a souligné l’importance économique et sociale du secteur, qui joue un rôle important dans la valorisation, la transformation et l’adaptation de la production agricole.
La réunion a vu la participation d’un représentant de l’Organisation des Nations Unies pour le développement industriel (ONUDI), Lassaâd Ben Hassine, et des membres du Comité de gestion, représentant toutes les parties intervenantes au sein des structures administratives et professionnelles, avec une délégation du bureau d’études chargé de la préparation de l’étude, selon les données publiées par le ministère.
Le secteur de l’industrie alimentaire contribue à la sécurité alimentaire en développant les exportations et en augmentant la production, en plus de son rôle dans la réduction des dommages, la préservation de la qualité et de la sécurité sanitaire et sa contribution au développement régional.
Ce secteur compte 965 entreprises employant environ 77 mille travailleurs. Il contribue à hauteur de 3,1 % au PIB, de 25 % à la valeur des investissements industriels et de 5 % aux emplois.
A la fin du mois de juillet dernier, la balance commerciale alimentaire a enregistré un excédent grâce principalement à l’évolution significative des exportations d’huile d’olive, avec des recettes de 4 622 millions de dinars jusqu’à fin juillet pour la saison 2023/2024.
Ahlem Béji veut un diagnostic des IAA en vue d’une nouvelle stratégie
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