Le ministre de l’Intérieur Kamel Fekih a affirmé dans une déclaration aux médias le vendredi 29 septembre 2023 que les mesures préventives prises contre les « éléments affiliés à l’opposition », selon ses dires, sont des mesures destinées à préserver le droit de l’État de traquer les personnes recherchées, dont certaines font l’objet d’investigations , expliquant que certaines d’entre elles sont placées en état d’arrestation et assignées à résidence dans le cadre des dispositions de la loi sur l’état d’urgence.
Dans cette déclaration de presse relayée par Mosaïque fm, le ministre de l’Intérieur a également démenti « l’existence de détenus politiques en Tunisie », affirmant que « cette qualification vise à nuire au comportement des autorités tunisiennes envers ceux sur lesquels pèsent des soupçons ».
Il a assuré que « l’intervention se déroule dans le cadre de la loi et sur ordre du ministère public », tout en admettant que « certaines erreurs peuvent se produire », appelant quiconque lésé par ces erreurs à en référer au juge d’instruction et au ministère public.
Kamel Fekih : « Il n’y a pas de détenus politiques en Tunisie »
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