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L’assassinat de Mohamed Brahmi confirme l’échec du gouvernement d’Ali Laarayedh, selon le monde politique

Au moment où le pays se préparait à fêter 56ème anniversaire de la proclamation de la république, les tunisiens se sont réveillés sur un crime odieux, le meurtre de Mohamed Brahmi, député et ancien leader du Mouvement du Peuple, qui a été assassiné de plusieurs balles devant son domicile, à la cité Al Ghazala (gouvernorat de l’Ariana.)

Ce crime a choqué toute la Nation tunisienne et l’ensemble des députés de l’assemblée nationale constituante (ANC). Africanmanager a sondé les réactions de maints politiciens

Le gouvernement d’Ali Laarayedh fortement impliqué, selon le Front Populaire

Pour Mongi Rahwi, député du parti des patriotes démocrates(Watad), l’assassinat de Mohamed Brahmi prouve l’échec du gouvernement d’Ali Laareydh, déjà impliqué dans le dossier du terrorisme. Pour lui, les partis au pouvoir ne sont pas capables de garantir la sécurité pour les Tunisiens, les politiciens notamment les opposants.

Fortement impliqué dans ce crime, le gouvernement actuel, selon Mongi Rahwi, est appelé à se dissoudre, estimant que l’assassinat de Mohamed Brahmi a porté le coup de grâce au processus de transition démocratique dans le pays. L’important aujourd’hui est de former un gouvernement de salut, une impérieuse obligation, en ces circonstances.

Rawhi a saisi cette occasion pour appeler les forces de la sécurité à se placer en dehors des confrontations politiques tout en assurant la sécurité pour le peuple tunisien.

Ali Laarayedh est appelé à démissionner, selon Sami Tahri

De son côté, le secrétaire général adjoint de l’UGTT, Sami Tahri a vivement dénoncé ce crime odieux qui prouve l’échec du gouvernement d’Ali Laareydh. « Ce gouvernement n’a pas réussi à traiter le dossier du terrorisme, et le dossier de Chaambi a précipité le pays dans le chaos et dans la spirale des assassinats ». Et d’ajouter « les déclarations violentes des leaders d’Ennahdha nous ont coûté cher en encourageant les actes de violences ».

Pour Sami Tahri, l’assassinat de Mohamed Brahmi est un message fort pour ce gouvernement, Ali Laaraeydh en particulier pour qu’il démissionne.

Interrogé par nos soins sur les suspects, Sami Tahri a affirmé qu’il y a une relation entre les personnes au sein du gouvernement et ceux voulant perturber la stabilité du pays.

Sami Tahri a précisé que le bureau exécutif de l’UGTT se réunit, ce jeudi, pour débattre de l’assassinat de Mohamed Brahmi.

Démission collective des députés de l’ANC ?

C’est le deuxième meurtre qui a eu lieu en Tunisie de l’après 14 janvier avant que les autorités dévoilent la vérité sur l’assassinat de Chokri Belaid, a indiqué le député à l’ANC et membre du bureau politique de Nidaa Tounes, Khemais Ksila.

D’après lui, ce crime odieux reflète l’échec de la politique menée par les partis au pouvoir en ce qui concerne le dossier sécuritaire et la contrebande des armes au sein du pays. A cela s’ajoutent les nominations, jugées non transparentes au sein du ministère de l’Intérieur.

Khemais Ksila n’a pas manqué d’exprimer son pessimisme pour les incidents survenus aujourd’hui ayant coïncidé avec la fête de la République. Chose qui pourrait sans doute perturber le climat actuel.

Le membre du bureau politique de Nidaa Tounes nous a affirmé que son parti mènera des consultations dans les prochaines heures avec les forces politiques ainsi que les composantes de la société civile pour prendre une décision claire.

Interrogé sur la nature de cette décision, Khemais Kssila a noté que la possibilité d’une démission collective de l’ANC demeure probable dans ce climat particulier.

L’Union du peuple tunisien est une obligation

Wahbi Jomaa, président du conseil national d’Ettakatol a relevé que le meurtre de Mohamed Brahmi est un choc non seulement pour les politiciens, mais pour tout le peuple tunisien. « C’est un assassinat de la République Tunisienne. Notre tristesse est immense ».

Inutile de chercher les assassins, mais l’important, aujourd’hui, est que le gouvernement d’Ali Laarayedh assume ses responsabilités, a ajouté Wahbi Jomaa appelant les tunisiens à se réunir pour mieux transcender cette étape assez « critique ».

Les tunisiens protestent

Réagissant à ce deuxième crime, des milliers des tunisiens se sont rassemblés devant le ministère de l’Intérieur, avenue Habib Bourguiba demandant ainsi le départ du gouvernement d’Ali Laarayedh.

Wiem Thebti

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