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L’OIE soutient l’UTICA « vraie institution patronale dont la représentativité et l’autonomie sont bien claires »

L’Union tunisienne de l’industrie, du commerce et de l’artisanat a tenu, jeudi à Tunis  une conférence de presse qui  a porté  sur la situation économique en Tunisie après la révolution, ainsi que sur les relations entre l’UTICA et l’OIE, et les perspectives de les développer.

Le secrétaire général de l’Organisation internationale des employeurs, Antonio Penalosa  a affirmé lors de son intervention, que le patronat tunisien a aujourd’hui un rôle beaucoup plus important à assumer pour contribuer à création de la Tunisie nouvelle, source de confiance et de prospérité pour tous les investisseurs locaux et étrangers. Il a réaffirmé son engagement à développer davantage les programmes de partenariat et coopération entre les deux centrales patronales au cours de la prochaine étape.

En ce qui concerne l’Organisation internationale des employeurs, le secrétaire général  a précisé que l’OIE a pour mission de promouvoir et de défendre les intérêts des employeurs dans les forums internationaux, plus particulièrement à l’Organisation internationale du Travail , et dans ce but, elle s’efforce de faire en sorte que la politique internationale en matière sociale et du travail promeuve la viabilité des entreprises et crée un environnement favorable au développement des entreprises et à la création d’emplois.

Afin d’assurer que la voix du monde des affaires soit entendue aux niveaux national et international, l’OIE œuvre activement à la création d’organisations d’employeurs représentatives et au développement de leurs capacités, tout spécialement dans les pays en développement et dans les pays en transition vers l’économie de marché.

Il a par ailleurs ajouté que le problème de l’emploi représente un problème très répandu non seulement au niveau local mais aussi  au niveau international, des centaines de milliers de jeunes étant à la  recherche d’un travail. Il ya aussi  des pays qui ont su trouver des solutions pour réduire le taux de chômage. En Tunisie, il y a beaucoup de choses à faire et à explorer, a-t-il dit.

« Je tiens à affirmer qu’ il y a un programme que nous avons demandé il y a quelques années pour le Maghreb, mais voulons qu’il soit mis en route dans les prochaines mois, ce programme a été financé par le gouvernement de l’Espagne pour les pays du Maghreb, et j’imagine qu’il va donner une priorité central à la Tunisie ».

Le secrétaire général de l’OIE a indiqué  que,  pour  réaliser une reprise économique et de l’emploi à long terme, les gouvernements devront intensifier leurs efforts en coordonnant  des actions politiques cohérentes afin de restaurer la confiance et la durabilité dans les marchés financiers et la disponibilité du capital.

Le renforcement des cadres législatifs en faveur de la compétitivité qui soutiennent l’innovation, le commerce et les investissements a aussi été demandé tout comme des réformes structurelles du marché du travail afin de restaurer la confiance des employeurs et de soutenir la création d’entreprises durables et la création d’emplois.

L’employabilité de tous les groupes à travers une meilleure éducation, un développement efficace des compétences, y compris à travers une amélioration continue de l’éducation et de la formation professionnelle et une meilleure correspondance des compétences par rapport au marché du travail, devrait être la priorité clé des pays de Maghreb.

En effet, l’éducation et la formation tout au long de la vie préparera mieux tous les individus à répondre aux demandes du marché du travail aujourd’hui et dans le futur. Le monde des affaires a aussi demandé une stratégie pour l’emploi des jeunes, y compris par des politiques interdépendantes en faveur de la croissance économique et la création d’emplois durables.

La création d’emplois par le secteur privé pour les jeunes devrait être soutenue par des réformes structurelles comme par des approches flexibles du travail, des politiques efficaces en matière de salaires et la mise en place de politiques actives du marché du travail centrées sur les jeunes.  Une meilleure éducation, une formation et une correspondance des qualifications aux emplois ainsi que la promotion de l’entrepreneuriat des jeunes sont essentielles et une coopération entre tous les acteurs sera critique pour traiter du défi de l’emploi des jeunes.
Dans ce cadre  l’organisation de la prochaine session de la conférence internationale du travail, prévue à Genève, offrira l’opportunité de mettre en exergue l’expérience tunisienne en matière de dialogue social et l’image positive du peuple tunisien après la révolution du 14 janvier 2011.

Quant à Wided Bouchmaoui , présidente de l’UTICA, elle s’est félicitée  des relations entre l’UTICA et l’OIE, et les perspectives de les développer et de les renfoncer. Le patronat tunisien a connu une certaine instabilité durant la période de post révolution, mais les choses vont, aujourd’hui, de mieux en mieux, notamment après la conjugaison des efforts de toutes les parties autour de la centrale, a-telle affirmé.

A ce propos, le secrétaire général de l’OIE a renouvelé son appui ainsi que celui de l’OIE à l’UTICA qui demeure « une vraie institution patronale dont la représentativité et l’autonomie sont bien claires, tout en insistant sur sa confiance totale en l’UTICA, ».

Nadia Ben Tamansourt

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