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La descente aux enfers du déficit commercial. La Chine et la Turquie encore et toujours!

Le déficit commercial mensuel en octobre s’est creusé à 1556,3 millions de dinars (MD), contre 1409,3 MD en septembre, a annoncé, vendredi, l’Institut National de la Statistique (INS), dans sa note sur « Le Commerce Extérieur aux prix courants (CVS-CEC), Octobre 2021 ».

Le déficit global de la balance commerciale demeure tiré par les échanges avec la Chine et la Turquie pour lesquelles le déficit bilatéral a atteint respectivement 455 MD et 283,4 MD.

Le taux de couverture a perdu 1,4 point par rapport à septembre, pour se situer au niveau de 72,4%.
L’aggravation du déficit est du à l’accroissement des importations contre une stabilité au niveau des exportations.

Les importations toujours en hausse, mais à un rythme moins soutenu

En fait, les importations sont toujours en hausse pour le troisième mois consécutif, mais à un rythme moins soutenu. Elles ont augmenté de 2,6%, à 5638,1 MD, en raison, notamment, de la forte hausse de nos approvisionnements en produits énergétiques (+74,9%).

Hors produits énergétiques, les importations sont en baisse de 7,2%. La majorité des groupements de produits enregistrent une baisse de leurs importations. Les acquisitions de biens d’équipement régressent de 17,2% et de matières première et demi-produits de -1,6%. De même, un repli est observé au niveau des importations des produits de biens de consommation (-8,6%) et des produits de l’alimentation (-5,4%).

Une hausse exceptionnelle de 689,3% des importations est enregistrée avec l’Algérie en raison d’approvisionnements importants en gaz. De même, nos achats depuis la Russie ont fortement augmenté, de 112,3%, à la suite d’une forte importation d’orge et d’ammoniac.
En revanche, nos achats de l’Union Européenne ont baissé de 5,9% et de Chine (-27,6%).

Quasi-stagnation des exportations

S’agissant des exportations, elles ont quasiment stagné, enregistrant une légère amélioration de 0,6%, pour se situer à un niveau de 4081,7 MD. Cette évolution est le résultat de la hausse importante des exportations du secteur de l’énergie et lubrifiants de 136,3%, contre une baisse enregistrée au niveau des exportations d’autres secteurs, à savoir les industries mécaniques et électriques qui ont diminué de 8,2% ainsi que les secteurs des mines, phosphates et dérivés (-21,1%) et de l’agriculture et industrie agro-alimentaire (-12,5%).
Quant aux exportations du secteur du textile, habillement et cuirs et celles des industries manufacturières diverses, elles ont quasiment stagné avec des évolutions respectives de +0,5% et -0,4%.
Les exportations vers les pays de l’Union Européenne ont enregistré une augmentation de 2,5%. Cette progression a été remarquée surtout au niveau des exportations vers l’Italie (8,6%) et l’Espagne (36,3%), alors nos exportations vers l’Allemagne ont baissé de 10%.
Hors UE, la baisse des exportations est plus marquée avec la Turquie (-84,9%) et la Chine (-85,6%).

Il importe de souligner que cette note de Commerce Extérieur aux prix courants (CVS-CEC) prend en considération la Correction des variations saisonnières (CVS), technique que les statisticiens emploient pour éliminer l’effet des fluctuations saisonnières normales sur les données, de manière à en faire ressortir les tendances fondamentales.

De même, l’INS utilise la Correction des Effets de Calendrier (CEC), une procédure supplémentaire utilisée afin d’effacer les fluctuations due à des effets de jours ouvrables, de jours fériés voire de phénomènes spécifiques comme l’effet du mois de Ramadan.

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