En prévision d’un cycle d’octroi de licences pétrolières et gazières prévu pour 2025, la Libye cherche à attirer les investissements étrangers dans ses perspectives d’exploration à terre et ses infrastructures de production. Khalifa Abdulsadek, récemment nommé ministre du pétrole et du gaz de la Libye, présentera lors de l’African Energy Week (AEW, le programme de développement de l’un des producteurs de pétrole les plus historiques d’Afrique.
La Libye s’est fixé pour objectif de produire deux millions de barils de pétrole et quatre milliards de pieds cubes de gaz naturel par jour dans les trois à cinq prochaines années. Pour atteindre cet objectif, le pays investit entre 17 et 18 milliards de dollars dans le développement de 45 projets sur sites vierges et bruts, associés à des campagnes d’exploration en cours et à une récente découverte de gaz à terre par Sirte Oil. En outre, la Libye se prépare à lancer un cycle d’octroi de licences pétrolières et gazières dans les bassins de Murzuq, Ghadames et Sirte au début de l’année 2025 et a déjà suscité l’intérêt de plus de 30 sociétés pour ses seuls actifs marginaux. Nommé ministre du pétrole et du gaz en avril 2024.
Pour soutenir la production de gaz et éliminer le torchage de routine, la Libye lance une vaste campagne de monétisation du gaz. En 2023, la NOC et la multinationale italienne Eni ont signé un accord de production de gaz de 8 milliards de dollars pour développer deux champs de gaz offshore – Structures A et E – en vue de produire 750 millions de pieds cubes de gaz par jour. Le projet représente le premier développement offshore majeur en Libye depuis plus de vingt ans et devrait augmenter l’approvisionnement en gaz des marchés nationaux et européens lorsqu’il sera mis en service en 2026. Un consortium composé d’Eni, de la société française TotalEnergies et de la National Oil Company d’Abu DHabi développe et explore également des gisements de pétrole et de gaz dans le bloc NC-7 du bassin de Ghadames, visant 2,7 billions de pieds cubes de gaz pour stimuler la production nationale.
Enfin, la Libye est le fer de lance de 12 nouveaux projets visant à réduire et à convertir le gaz brûlé en ammoniac vert et en électricité pour l’exportation, et recherche actuellement des partenaires techniques et financiers pour faire avancer les initiatives de décarbonisation.
La Libye discutera des plans de monétisation du gaz lors de l’African Energy Week 2024
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