La République démocratique du Congo et le Rwanda ont signé vendredi 25 avril à Washington une « déclaration de principes », en présence de Marco Rubio, secrétaire d’État américain.
Voir autour de la même table des responsables rwandais et congolais pour des négociations, c’est le tour de force réussi par le secrétaire d’État américain Marco Rubio, vendredi 25 avril, à Washington en réunissant à ses côtés Thérèse Kayikwanba Wagner, la ministre congolaise des Affaires étrangères, et Olivier Nduhungirehe, son homologue rwandais, qui ont signé une déclaration dans laquelle Kinshasa et Kigali conviennent de « créer un avant-projet d’accord de paix » d’ici le 2 mai.
Dans ce texte, le Rwanda et la RDC se fixent une date limite pour parvenir à un projet d’accord de paix en prenant l’engagement de privilégier la voie diplomatique plutôt que la force armée pour résoudre leur conflit. Ils s’engagent aussi sur différents principes comme la reconnaissance de l’intégrité territoriale et des frontières de chacun, l’intérêt de limiter la prolifération des groupes armés non étatiques ou encore le retour volontaire des réfugiés et des milliers de déplacés internes, tout en reconnaissant également le rôle de la Monusco.
Les discussions entre Kinshasa et Kigali auront lieu dans le cadre régional issu des processus de Nairobi et de Luanda soutenus par l’Union africaine. Pour résoudre leurs désaccords – nombreux –, les représentants des deux pays se réuniront au niveau ministériel aux États-Unis, même si des discussions ont déjà eu lieu au Qatar. Le secrétaire d’État américain souhaite ainsi mettre en avant l’engagement de Donald Trump à trouver des accords de paix partout dans le monde ainsi que sa volonté de s’engager pour la prospérité de l’Afrique des Grands Lacs en y facilitant les investissements occidentaux pour exploiter les grandes richesses minérales de l’est de la RDC.
La RDC et le Rwanda signent une « déclaration de principes » à Washington
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