La réintégration de Ben-Gvir procure à Netanyahou une marge de manœuvre

Itamar Ben-Gvir va retrouver le poste qu’il occupait auparavant, celui de ministre de la sécurité intérieure. Sa réintégration a été votée à l’unanimité.
Cela signifie que Netanyahou dispose désormais d’une solide majorité à la Knesset. Cela signifie aussi qu’il n’y a absolument aucune crainte que son gouvernement s’effondre lors d’un vote de défiance ou qu’un budget ne puisse être adopté, ce qui entraînerait également la dissolution du gouvernement.
Cela veut dire encore que les positions du gouvernement actuel seront encore plus dures. L’on se rappelle que Ben-Gvir a quitté le gouvernement israélien parce qu’il ne voulait même pas de la première phase de l’accord de cessez-le-feu.
À l’heure actuelle, cet accord n’existe tout simplement pas en ce qui concerne le gouvernement israélien. Ils parlent d’organiser des négociations sous le feu, en disant que Hamas doit rendre tous les prisonniers et se rendre lui-même.
Il ne s’agit pas seulement des captifs, il s’agit de faire en sorte que Hamas cesse d’exister. Ben-Gvir veillera à ce que cela reste la position israélienne tant qu’il sera au gouvernement.