Les crédits chinois de sauvetage ne concernent pas la Tunisie, mais entre 2000 et 2012, elle a bénéficié de crédits bilatéraux estimés à 215 MD, soit 68 millions de dollars, selon un récent rapport sur » le rôle de la Chine en tant qu’investisseur et bailleur de fonds dans la région arabe » publié par l’Institut Arabe des Chefs d’Entreprises (IACE).
Ces données montrent le rôle prépondérant de la chine au niveau de l’octroie des crédits et de l’investissement, placé dans le groupe » BRICS » , sachant que la Tunisie a obtenu des aides auprès de Pékin estimées à 54 MD.
Le rapport a fait ressortir que les crédits de sauvetage comptent l’un des fondements des relations entre la Chine et les pays arabes. Ce pays a lancé en 2008 les crédits de sauvetage pour venir en aide aux pays suffoqués par les dettes qui fait partie de l’initiative chinoise » une ceinture, une route « .
La Chine a octroyé entre 2008 et 2021, près de 128 crédits de sauvetage, lesquels ciblent particulièrement les pays fortement endettés.
Ces crédits sont perçus comme étant une alternative aux sources de financements traditionnels, à l’instar de la Banque Mondiale et du FMI, qui n’exigent pas des conditions politiques ou économiques et dont les investissements chinois en Tunisie sont considérés limités par rapport aux autres pays, malgré qu’elle représente l’un des trois grands pays importateurs des marchandises de consommation auprès de la Chine, à raison de 2,2 milliards de dollars, soit 6,7 milliards de dinars en 2021.
En 2020, la Chine est placée en 35ème rang dans la liste des pays investisseurs en Tunisie, avec un montant global de 34 millions de dollars, soit 103 MD. Ces investissements sont incomparables par rapport à ceux de la France qui a investi en Tunisie près de 2,4 milliards de dollars.
La Tunisie doit se baser sur ses propres richesses et ressources humaines et naturelles et son positionnement géographique strategique et surtout sur la matiére grise de ses competences.