AccueilLa UNELa Tunisie, un risque d’investissement minime, selon le ministre italien du Développement

La Tunisie, un risque d’investissement minime, selon le ministre italien du Développement

Dans le cadre de la visite officielle du ministre italien du Développement économique en Tunisie, l’Institut italien pour le commerce extérieur et l’ambassade d’Italie, en collaboration avec le Cepex, ont organisé, jeudi, un forum sur les mesures de soutien  destinées à favoriser les opportunités d’investissements et impulser la collaboration italo-tunisienne.

Le ministre italien, Paolo Romani,  a précisé que l’objet de cette rencontre est de permettre aux entreprises des deux pays de nouer des contacts afin de conclure des accords de partenariat dans de multiples secteurs,  à savoir le  textile, habillement, cuir et chaussures, nouvelles technologies d’information, agroalimentaire, électricité et mécanique, services.

A cet égard,  la Tunisie offre de nombreuses opportunités, comme en témoigne l’implantation dans le pays d’un grand nombre de  PME italiennes, concentrées essentiellement sur les secteurs du tourisme, de la mécanique, de la chimie, des produits pour le BTP, et surtout du textile.  

En effet, la proximité géographique, et la main d’œuvre qualifiée à un coût raisonnable sont des facteurs qui ont fait de la Tunisie le pays méditerranéen où l’économie italienne compte le plus grand nombre d’entreprises implantées : environ 744 et plus de 40.000 tunisiens salariés.

 L’Italie justifie son choix en déclarant que « l’objectif est celui d’établir une série d’activités préparatoires de concert avec  l’Union Tunisienne de l’Industrie, du Commerce et de l’Artisanat.  Nous sommes en Tunisie pour le développement des relations économiques entre les entreprises italiennes et tunisiennes », a signalé le ministre italien.

Cette décision est fondée d’une part sur l’analyse de l’environnement politique jugée bon  et qui présente, par conséquent, un risque d’investissement minime, puis sur le constat que la spécialisation de production tunisienne est très similaire à celle du système italien,  et enfin parce que l’industrie italienne occupe en Tunisie une des premières positions en termes de capacité d’internationalisation.
Selon lui, la coopération avec l’Italie occupe une place de choix dans la stratégie tunisienne de coopération internationale. Elle s’inscrit dans un processus de co-développement. Le partenariat tuniso-italien, en effet, ne date pas d’hier et demeure dicté, au-delà de l’expression de volontés politiques, par une histoire et un espace géographique communs.

L’Italie est le deuxième partenaire commercial de la Tunisie. Elle occupe la troisième place en matière de flux touristiques provenant de l’Europe. Pour l’année 2010, le nombre des touristes Italiens a atteint 354127.  Dans le domaine de l’investissement, l’Italie est le 2ème pays investisseur en Tunisie.  
Les instruments financiers mis en place sont des catalyseurs pour le développement de la coopération bilatérale. La coopération technique également est l’un des mécanismes importants pour le développement de la coopération bilatérale dans de nombreux domaines, notamment le domaine socio sanitaire, culturel, environnemental et celui de la promotion du secteur privé.

« Nous sommes ici pour soutenir la Tunisie sur tous les plans, et notamment aider le gouvernement à réduire le taux de chômage, qui représente un grand souci pour plusieurs jeunes. Nous sommes appelés à combattre ensemble les problèmes économiques du pays, et  nous comptons sur le renforcement de la coopération entre les hommes d’affaires tunisiens et italiens », a affirmé le ministre italien.

Quant à Mehdi Houas, ministre du  Commerce et du Tourisme, il a indiqué que « aujourd’hui,  la Tunisie a décidé de passer de l’autre coté de la barrière. Nous ne sommes pas en crise comme plusieurs le pensent ».

« La Tunisie a changé, nous allons relancer notre économie et nous allons travailler en toute transparence, à travers l’établissement des droits de l’homme et la démocratie et la dignité.

Le champ d’investissement en Tunisie est divers aussi bien que  très important,  nous invitons tous les hommes d’affaires à profiter des atouts de notre pays.  « Il ya trois liens de liaisons entre les deux pays, à savoir l’Union Européenne, la Méditerranée, et enfin  le lien bilatéral. Nous sommes vraiment contents de trouver des solutions efficaces  communes concernant le dossier de Lampedusa. Je tiens également à saluer le gouvernement italien, notamment Mr Berlusconi, parce que la présence de la Tunisie au sein de sommet du G8 nous a permis de définir notre réelle cause.  La Tunisie a également  bénéficié d’un soutien financier de 25 milliards de dollars », ajoute-t-il.

De son côté, Abdelatif Hamem,, Pdg du Centre de promotion des exportations,  a rappelé  que l’Italie est le 2e client de la Tunisie, elle absorbe environ le 1/5 des exportations tunisiennes dont la valeur a atteint 2464 millions euros (1 euro = 1,9 dinar), en 2010. L’Italie est également le 2ème  fournisseur du pays avec 17,5% des importations tunisiennes, lesquelles importations se sont élevées, l’année dernière, à 2928 millions d’Euros.

Nadia Ben Tamansourt

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