L’Alliance des États du Sahel (AES) aura bientôt une force unifiée pour lutter contre le terrorisme. C’est ce qu’a annoncé le ministre nigérien de la Défense à la télévision nationale. 5 000 soldats burkinabè, maliens et nigériens devraient permettre de faire barrage aux jihadistes qui sévissent au Sahel.
Des moyens aériens et terrestres, une coordination du renseignement, un commandement militaire, lui aussi, coordonné sont les bases de cette force unifiée de 5 000 hommes. Ce sera « un passeport pour la sécurité », assure le patron de l’armée nigérienne qui promet que cette armée sera effective d’ici à quelques semaines. « Nous y travaillons. Les chefs d’état-major ont déjà fini leur planification et c’est une question de semaines pour que cette force-là », indique-t-il.
« C’est nouveau, original, et sécurisant pour nos populations », affirme le ministre cité par RFI. Ceci est d’autant plus une bonne nouvelle pour les populations de l’AES que dans le même temps et, hasard des calendriers, à New York, au Conseil de sécurité de l’ONU, la vice-secrétaire générale de l’ONU, Amina Mohamed, s’est alarmée de la situation sécuritaire qualifiant l’Afrique d’« épicentre du terrorisme mondial ».
Au cœur de cet épicentre, le Sahel, arrive en tête du palmarès des victimes des jihadistes avec pas moins de 6 000 morts en 2024. Toujours selon les Nations Unies, le Burkina Faso figure à la première place de ce triste classement mondial.
L’Alliance des États du Sahel va se doter d’une force unifiée contre le terrorisme
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