AccueilLa UNELe bilan monte en flèche, la Tunisie doit se préparer au pire

Le bilan monte en flèche, la Tunisie doit se préparer au pire

La pandémie du nouveau coronavirus s’accélère… En état d’alerte, le monde se barricade pour prendre des mesures drastiques afin d’enrayer cette épidémie ayant décimé des milliers sur tous les continents.
Le Coronavirus a mis tout le monde d’accord : Personne n’est à l’abri.

La menace s’accentue  et le danger se rapproche de plus en plus avec la  progresssion du virus qui monte en flèche en Tunisie. D’ailleurs, c’est la raison pour laquelle, que le pays est passé au stade 3 de l’épidémie, après avoir découvert 4 foyers épidémiques, où les régions de la Soukra, la Marsa et Les Berges du Lac ont enregistré le plus grand nombre de contaminés au coronavirus en plus de l’île de Djerba, déclarée foyer de contamination horizontale.

Confinement général, couvre-feu, fermeture des frontières, suspension des vols, distanciation sociale, mise en quarantaine obligatoire, auto-isolement… la liste des mesures de prévention prises par les autorités semblent ‘’efficaces’’ mais reste toujours la question du respect de ces consignes, qui demeure absente de la conscience de certains Tunisiens.

Jusqu’ici, la vitesse de propagation est inquiètante  voire alarmante, dès lors que le virus se propage horizontalement.

Les conséquences seront, aussi, lourdes car traiter toutes les personnes atteintes de ce virus inédit, serait un défi impossible à relever et une propagation hors de contrôle ne serait  pas loin.

En effet, pendant les 15 premiers jours, c’est à dire depuis l’annonce du premier cas confirmé, le 2 mars 2020 et jusqu’au 17 Mars, la Tunisie a enregistré 24 cas.

Le plus grand nombre l’a été le 19 mars avec 15 nouveaux cas, après 10 cas le 18 mars. Le 20 mars, on constatait pourtant un fléchissement de la courbe avec 6 cas seulement.

Néanmoins, avec 114 cas annoncés le 24 mars 2020, la Tunisie connaît un taux de progression quotidien moyen d’environ 29,3%. Entre le 10 et le 23 mars, le nombre de dépistages a augmenté et celui des  cas confirmés part en hausse.

Au 25 mars 2020, le total des cas est de 173, soit une moyenne de 14 cas déclarés par million d’habitants.
Malgré tout cela, nous voyons une lumière au bout du tunnel car il est possible de guérir de cette maladie. Se confiner à la maison est le mpyen le plus sûr et le moins coûteux  qui puisse exister.

La Chloroquine, un traitement… à enjeux ?

La Chloroquine a fait beaucoup parler d’elle et a fait l’objet d’un âpre débat. Cette molécule pourrait, en effet, provoquer des problèmes cardiaques et respiratoires potentiellement mortels, selon l’OMS.

En Tunisie, le début de l’usage de de la chloroquine, dans le cadre d’essais cliniques visant à traiter des personnes contaminées par le Covid-19 verra, peut-être le jour.

Comme l’a annoncé, mardi 24 mars, le Directeur des soins et de santé de base, Chokri Hamouda, des médecins tunisiens ont commencé l’utilisation de la chloroquine, le médicament contre le paludisme, avec d’autres médicaments dans le cadre d’essais cliniques pour soigner les personnes contaminées par le coronavirus en Tunisie.
En effet, le démarrage des essais cliniques avec usage de la Chloroquine, intervient quelques jours après la décision du ministre de la Santé, Abdellatif Mekki, d’utiliser ce médicament pour traiter des patients porteurs du virus.

Il est bon de rappeler que les départements ministériels de la Santé et de l’Enseignement supérieur et de la recherche scientifique, ont alloué des fonds d’un montant de 2.5 millions de dinars pour financer des études et recherches portant sur l’usage de la Chloroquine dans le traitement des patients atteints par le Coronavirus.

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