Le président de la République, Kais Saïed, a reçu, aujourd’hui, mardi, au palais de Carthage, le Pdg de la Société nouvelle d’imprimerie, de presse et d’édition (SNIPE La Presse), Chokri Ben Nessir et l’administrateur délégué de Dar Essabah, Mohamed Hechmi Blouza.
En toile de fond, la situation actuelle des deux entreprises de presse, et bien plus, leurs perspectives d’avenir.
Cité dans un communiqué de la présidence de la République, le chef de l’Etat a saisi l’occasion pour souligner qu’il se tient aux côtés de ces deux entreprises de presse, notamment suite à la non-parution de leurs derniers numéros d’aujourd’hui en raison de deux pannes techniques successives survenues lors de l’édition.
La première panne étant réparée à 3 heures du matin alors que la deuxième s’est produite dans la même nuit, provoquant ainsi des troubles au niveau de l’édition des deux quotidiens, relate le communiqué de la présidence.
Simple concours de circonstances ou acte délibéré? s’interroge le chef de l’Etat, rapporte la même source.
Face à la situation lamentable des deux médias écrits, le président Saïed a réaffirmé son attachement à la » fusion » de ces deux institutions dans une seule et unique entreprise qui aura pour mission de veiller à l’édition et à la parution des numéros de ces deux quotidiens ainsi que des autres publications éditées par les deux établissements.
Toujours selon la même source, le président Saïed a saisi l’entretien pour réaffirmer que la Tunisie n’est pas prête à renoncer à son histoire, dont les quotidiens la Presse et Essabah, deux de ses signes lumineux.
L’histoire de la Tunisie, son présent et son avenir ne peuvent en aucun cas faire l’objet d’une quelconque marchandisation, a martelé le président de la République, passant en revue les dates-phare ainsi que le rôle-clé joué par la presse tunisienne dans le soutien et l’appui du mouvement de libération nationale.
Pour le chef de l’Etat, » une pensée libre est un préalable nécessaire à l’exercice de la liberté d’expression « , soulignant à ce titre que le peuple tunisien fait bien le distinguo entre les penseurs libres attachés à leur patrie et ceux qui se portent à tort en fervents défenseurs de la liberté d’expression alors qu’ils n’ont jamais cru à la liberté de pensée.