Des leaders de la technologie, des universitaires, des décideurs politiques et des entrepreneurs de toute l’Afrique ainsi que des experts d’autres continents se sont retrouvés à Lagos pour cerner les opportunités et les défis qu’impose le développement et l’utilisation de l’intelligence artificielle sur le continent.
Pour les autorités nigérianes, l’exploitation de cette technologie nécessite deux approches.
»Pour que nous puissions véritablement exploiter l’intelligence artificielle dans notre intérêt collectif, nous devons adopter une approche délibérée et collaborative. Nous devons veiller à ce que le parcours de la transformation numérique soit inclusif, équitable et axé sur l’humain. », a déclaré Bosun Tijani, ministre nigérian des communications, de l’innovation et de l’économie numérique, cité par AfricaNews.
La conférence panafricaine sur l’IA a bénéficié de la participation des Etats-Unis d’Amérique. Washington a au cours de la rencontre présenté les défis liés à cette nouvelle technologie.
»Il y a deux défis réels, je pense, qui sont les plus importants lorsque nous pensons à l’avenir de l’IA. Le premier consiste à créer le type de cadre de gouvernance sûr et sécurisé qui va permettre, et non entraver, l’innovation, qui peut créer la confiance des citoyens partout dans le monde, pour vraiment utiliser l’IA intégrée dans leur vie. L’autre défi, je pense, est de créer un environnement commercial favorable qui puisse encourager le secteur privé à se développer et à investir au Nigéria pour permettre le développement de l’IA qui, je pense, est dans notre intérêt mutuel », a affirmé Seth Center, envoyé spécial par intérim des Etats-Unis pour les technologies critiques et émergentes
Le Nigeria a annoncé la création d’un fonds pour l’intelligence artificielle destiné aux startups nigérianes les plus en vue dans ce domaine. Il est doté d’une enveloppe de de plus de 60 000 dollars.
Le Nigéria accueille La conférence panafricaine sur l’IA
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