Le nouveau président libanais Joseph Aoun a entamé lundi des consultations parlementaires en vue de désigner un premier ministre chargé de former un gouvernement dont le pays a désespérément besoin pour relever les défis majeurs auxquels il est confronté.
Le premier ministre intérimaire, Najib Mikati, et Nawaf Salam, l’un des favoris des parlementaires anti-Hezbollah, qui préside la Cour internationale de justice de La Haye, font figure de favoris.
Les consultations, une exigence constitutionnelle dans le cadre du système sectaire de partage du pouvoir au Liban, font suite à l’élection de Aoun la semaine dernière et à la pression étrangère pour des progrès rapides, en particulier de la part des États-Unis.
Le pays était sans président depuis octobre 2022, dirigé par un gouvernement intérimaire au milieu d’une crise économique écrasante aggravée par une guerre totale entre Hezbollah et Israël.
Par convention, le premier ministre libanais est un musulman sunnite.
Samedi, les députés de l’opposition avaient apporté leur soutien au législateur anti-Hezbollah Fouad Makhzoumi, un riche homme d’affaires qui entretient de bonnes relations avec l’étranger.
Mais lundi, il a déclaré qu’il retirait sa candidature pour « faire place à un consensus entre tous ceux qui croient en la nécessité d’un changement autour du nom du juge Nawaf Salam ».
Le nouveau président libanais entame des consultations en vue de la désignation d’un premier ministre
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