Abolition de la dette pour les pays les plus pauvres et « courage » d’un « cessez le feu mondial » avec arrêt de la fabrication des armes sont les deux demandes majeures du pape dans son traditionnel message de Pâques, prononcé le dimanche 12 avril 2020 pour un monde « opprimé par la pandémie, qui met à rude épreuve notre grande famille humaine » où il a également demandé « tout spécialement » à l’Europe de ne pas succomber au démon des divisions du passé. François a d’ailleurs poussé ce cri : « indifférence, égoïsme, division, oubli ne sont pas vraiment les paroles que nous voulons entendre en ce temps. Nous voulons les bannir en tout temps ! »
Evoquant ensuite les crises humanitaires, le pape a cité la région de Cabo Delgado au Mozambique et le Venezuela. Citant la question des « migrants et réfugiés », il a évoqué « les conditions insupportables » qui sont notamment vécues par les « enfants » en Libye et aux frontières entre la Turquie et la Grèce.
Il a aussi encouragé tous ceux qui « sont restés à la maison » de « manière improviste » coupant « les rythmes frénétiques » mais pouvant « être proches » de leur famille et « jouir de sa compagnie » même s’ils sont « préoccupés par le travail que l’on risque de perdre ».