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Le PLF complémentaire constitue une obligation pour combler les écarts dus aux impacts de la crise du COVID -19

Le ministre de l’Economie, des finances et de l’appui à l’investissement, Ali Kooli a indiqué que l’adoption du projet de loi des finances complémentaire 2020 est une obligation, d’autant plus que les impacts de la crise de la pandémie du COVID-19 étaient imprévisibles.

Kooli qui intervenait, lors d’une séance d’audition organisée par la Commission des Finances, de la planification et du développement lundi à l’ARP, a précisé que les répercussions de la crise de la pandémie du COVID-19 sur l’économie tunisienne ont commencé à être ressenties, à partir du 2eme trimestre de l’année Ainsi les recettes provenant de l’impôt sur le revenu (IR) et de la TVA ont enregistré une régression, suite à la baisse de l’activité économique, passant de 36 milliards de dinars ( estimation préliminaire) à entre 6 et 8 milliards de dinars.

Il a ajouté que l’Etat doit honorer ses engagements envers ses partenaires à l’étranger, précisant que les modifications introduites sur la loi des finances 2020 ont pour objectif de mieux préserver les entreprises de l’Etat.Il a souligné que le pays a réalisé des gains en termes des subventions des hydrocarbures, elle a cependant enregistré un recul au niveau de plusieurs secteurs.

Selon la loi des finances complémentaire de 2020, le taux de croissance en 2020 est estimé à moins 10% et le prix de baril de pétrole est fixé à 43 dollars le barilUne hausse de 1 dollar dans le prix de baril engendre une hausse de 129 millions de dollars dans les dépenses de subvention. De même une hausse de 10 millimes du prix de dinars par rapport au dollar, coute à la trésorerie de l’Etat 25 MDL’Etat est appelé à mobiliser 1600 MD des financements u secteur de l’énergie et à consacrer 1550 MD à l’Office des céréales, sachant que les besoins de financements additionnels sont estimés à 10360 MD.Les membres de la commission ont évoqué plusieurs questions liées notamment à la subvention du secteur du tourisme, à la capacité du budget de l’Etat à créer le développement et l’emploi, les origines du déficit de l’Etat et les moyens de son financement ainsi que la gouvernance de la finance publique.

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