Tunisie abrite en ce moment le Forum Régional GS1 MEMA (Middle East, Mediterranean and Africa), qui se tient sous le thème « Renforcement de la collaboration et de l’innovation », pour présenter les développements techniques de codification des produits et ses avantages.
Ce rendez-vous se veut une plateforme de rencontre des entrepreneurs et des experts représentant 24 pays membres de GS1 MEMA, a indiqué le directeur de la Société Tunisienne de Codification (GS1 Tunisia), Elyes Ben Amer.
Il a rappelé que la société créée en 1992 a pu accompagner et soutenir plus de six mille entreprises dans la codification de leurs produits dans divers secteurs, notamment l’industrie alimentaire, le secteur du nettoyage et le secteur pharmaceutique.
Et d’ajouter que la société œuvre a passer de la codification au QR code qui permettra d’introduire plus d’informations, soulignant la nécessité de faire connaitre davantage cette technique.
Il a fait savoir dans ce cadre que l’adoption du QR code devrait être obligatoire, d’ici 2027, aux niveaux national et international.
De son côté, le ministre du Commerce et du développement des exportations, Samir Abid, a souligné que plusieurs initiatives et projets ont été lancés pour soutenir le développement de l’activité e-commerce en Tunisie car il s’agit d’un vrai levier de compétitivité des entreprises et de l’économie. Il peut en effet contribuer à offrir des regroupements virtuels entre différents points de vente et ouvrir de nouveaux marchés lointains et inaccessibles actuellement pour les biens et services exportables.
Quant au rôle des marchés et des circuits de distribution dans la garantie de la concurrence loyale et de la transparence des transactions, le ministre a souligné que son département œuvre à développer la performance des circuits de distribution des produits agricoles et de la pêche en créant des marchés structurés et modèles qui peuvent promouvoir la qualité des produits agricoles, tels que la base commerciale de Sidi Bouzid (en cours de construction) et la base commerciale de Béja.
Dans ce contexte, l’expertise et l’accompagnement technique de GS1 pour mettre en œuvre les standards GS1 dans la chaine de distribution des produits agricoles frais, est incontournable, a-t-il avancé.
Et d’ajouter que le ministère œuvre également, en coordination avec toutes les structures et les ministères intervenants, à l’achèvement du projet de numérisation de toutes les procédures d’exportation et d’importation, y compris les procédures de contrôle technique, les procédures douanières et financières, les procédures de transport et de logistique, en plus de la création d’un portail du commerce extérieur (SOSexport).
Rationaliser les échanges
Il importe de signaler que le système GS1 est largement utilisé sur le plan international pour améliorer la communication entre les acheteurs, les vendeurs et les organes tierce partie de contrôle de la conformité. Il s’agit d’un système d’identification et de communication normalisé aux fins d’une application transfrontière. Il est géré par le Bureau mondial GS1, en collaboration avec les organisations nationales membres de GS1 dans le monde entier.
Ce système est conçu pour surmonter les difficultés inhérentes à l’utilisation de systèmes de codage propres à une entreprise, un secteur ou un pays, et pour rendre les échanges plus rationnels et plus conformes aux besoins des partenaires commerciaux.
L’application des standards GS1 accroît l’efficacité et la fiabilité du commerce international et de la distribution des produits par une identification précise des articles, des services, des partenaires et des lieux. Les numéros d’identification GS1 peuvent être codés dans des supports de données (par exemple codes à barres ou étiquettes EPC (Code produit électronique)/RFID (Identification par radiofréquence)) pour désigner, saisir et partager les données sur les transactions concernant les produits chaque fois que cela est nécessaire dans le déroulement des procédures commerciales.