Le Sommet arabo-islamique se conclut sur de multiples condamnations d’Israël

Le prince héritier d’Arabie saoudite Mohammed bin Salman a exigé qu’Israël mette immédiatement fin à son agression militaire à Gaza et au Liban lors de l’ouverture d’un sommet des dirigeants arabes et musulmans à Riyad.
Dans un discours prononcé avant le sommet conjoint de la Ligue arabe et de l’Organisation de la coopération islamique (OCI) lundi, le prince héritier a condamné le « massacre commis contre les peuples palestinien et libanais ».
Dans la déclaration de clôture du sommet, les dirigeants réunis ont déclaré qu’ils « condamnaient avec la plus grande fermeté » les actions de l’armée israélienne « dans le contexte du crime de génocide […], en particulier dans le nord de la bande de Gaza au cours des dernières semaines », citant la torture, les exécutions, les disparitions et le « nettoyage ethnique ».
La déclaration condamne également les tentatives visant à renforcer l’emprise d’Israël sur Jérusalem-Est occupée par Israël, la qualifiant de « capitale éternelle » des territoires palestiniens, et appelle à l’unification de la Cisjordanie occupée par Israël, de la bande de Gaza et de Jérusalem-Est sous l’égide d’un État palestinien.
« Nous réaffirmons la pleine souveraineté de l’État de Palestine sur Jérusalem-Est occupée, capitale éternelle de la Palestine, et rejetons toute décision ou mesure israélienne visant à judaïser la ville et à consolider son occupation coloniale », peut-on lire dans la déclaration de clôture du sommet.
Ce sommet intervient un an après une réunion similaire à Riyad de la Ligue arabe, basée au Caire, et de l’OCI, basée à Djeddah, au cours de laquelle les dirigeants avaient condamné les actions israéliennes à Gaza en les qualifiant de « barbares ».
Toutefois, les dirigeants n’ont pas réussi à se mettre d’accord sur une action contre Israël, malgré les appels à rompre les liens économiques et diplomatiques avec le pays ou à interrompre ses approvisionnements en pétrole.