Le parti islamiste PJD, à la tête du gouvernement marocain depuis une décennie, a subi une spectaculaire déroute, au profit de partis libéraux considérés comme proches du palais royal, lors des élections législatives mercredi dans le royaume du Maghreb.
Déroute pour le PJD. À la tête du gouvernement marocain depuis une décennie, le parti islamiste a subi une déroute spectaculaire lors des élections législatives de mercredi 8 septembre, selon les résultats provisoires annoncés par le ministère de l’Intérieur. Une défaite inattendue au profit de partis libéraux considérés comme proches de la famille royale, alors que la participation a été légèrement plus importante que lors du dernier scrutin de 2016.
Le Parti de la justice et du développement (PJD, islamiste modéré) s’effondre, passant de 125 sièges dans l’assemblée sortante à 12, a indiqué le ministre de l’Intérieur Abdelouafi Laftit, durant un point presse.
Il arrive loin derrière ses principaux rivaux, le Rassemblement national des indépendants (RNI), le Parti Authenticité et Modernité (PAM), tous deux de tendance libérale, et le Parti de l’Istiqlal (centre-droit), avec respectivement 97, 82 et 78 (sur 395 députés).
AFP