Les autorités libyennes, un pays toujours divisé après des années de guerre civile, ont démenti les informations selon lesquelles elles accueilleraient des migrants sans papiers expulsés par les États-Unis.
L’agence de presse Reuters a rapporté mercredi que les vols d’expulsion des États-Unis vers ce pays d’Afrique du Nord pourraient commencer cette semaine, malgré les rapports gouvernementaux précédents qui s’alarment des conditions dangereuses qui y règnent. Plus tard dans la journée, un juge a averti qu’une telle mesure violerait une précédente décision de justice visant à protéger les droits des migrants à une procédure régulière.
Le gouvernement d’union nationale, qui contrôle l’ouest de la Libye, a déclaré dans un communiqué qu’il rejetait l’utilisation de son territoire comme destination pour l’expulsion de migrants à son insu ou sans son consentement.
« Le gouvernement d’union nationale dément catégoriquement tout accord ou coordination avec les autorités américaines concernant l’expulsion de migrants vers la Libye », a-t-il déclaré dans un communiqué.
L’armée nationale libyenne de Haftar, qui contrôle l’est de la Libye, a également rejeté le rapport, affirmant que les migrants « ne seront pas accueillis dans les aéroports et les ports sécurisés par les forces armées, que c’est complètement faux et que nous ne pouvons absolument pas l’accepter ».
Les autorités libyennes nient accueillir des personnes expulsées par les États-Unis
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