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Les compagnies pétrolières en état de cessation de paiement des salaires des sociétés d’environnement

Les  compagnies pétrolières implantées dans le gouvernorat de Tataouine ne sont plus en mesure de financer  les salaires des  employés de la Société  environnementale, agricole et de jardinage  de la région, affirme une source bien informée à Africanmanager ar.

Elle a expliqué cette incapacité par la  détérioration importante de la situation financière de l’Entreprise tunisienne des activités pétrolières (ETAP) qui  n’est plus en état de s’acquitter de ses  dettes  envers ses partenaires étrangers, ce qui a également ajouté  à la gravité de ses difficultés de trésorerie, alors que ,cependant, est soulignée l’importance du soutien de l’Etat à ladite compagnie  pour promouvoir le secteur pétrolier , qui a connu une légère reprise ces derniers mois.

Entreprises sans structure juridique

Bien que des années se soient écoulées depuis le lancement de l’activité des entreprises environnementales et de jardinage, ces  structures demeurent toujours dépourvues d’un cadre juridique qui régisse leurs activités  et en définisse la nature.

A ce jour, l’ETAP prend en charge  le paiement des salaires d’environ 2500 travailleurs de ces sociétés , moyennant des charges mensuelles estimées à 3,3 millions de dinars, dont elle ne tire  aucun revenu significatif, ce qui  alourdit inutilement le fardeau  supplémentaire  qui lui est imposé.

En effet, le dossier des  sociétés environnementales et de jardinage reste l’un de ceux encore en souffrance  compte tenu  du fait qu’il s’est imposé comme une solution principalement à caractère social   destinée à absorber le grand nombre de chômeurs dans les régions de production.

Difficultés financières à la pelle

Le  secrétaire général adjoint de l’Union régionale du travail de Tataouine Mohsen Kherchani a confirmé que les sociétés de production et de services opérant dans les régions désertiques du gouvernorat  sont aux prises avec des difficultés financières au point de ne plus pouvoir payer les salaires de leurs agents, malgré le fait que la production dépasse , parfois,  la cadence  qui est celle  de plusieurs sociétés de production.

Cela est dû, selon la même source, à l’incapacité de l’État à injecter des fonds à la Société tunisienne des activités pétrolières pendant la période exceptionnelle d’après le 25 juillet à cause de l’interruption des activités gouvernementales pendant cette période, en plus de l’incapacité à achever les procédures de décaissement du budget supplémentaire.

Dans une déclaration à la radio, le secrétaire général adjoint a également souligné la nécessité d’accélérer la résolution des problématiques rencontrées pour maintenir le climat social sain qui a caractérisé la période récente, car les champs n’ont pas enregistré d’arrêt de production  et pour que les entreprises remplissent leurs obligations.

Amélioration de la production

La valeur des dettes dues par les établissements publics à la Société tunisienne des activités pétrolières, notamment à la Société tunisienne d’électricité et de gaz et à la Société tunisienne des industries de raffinage, est d’environ 1700 millions de dinars.

D’autre part, le récent communiqué du Conseil d’administration de la Banque centrale de Tunisie a indiqué que le produit intérieur brut au cours du deuxième trimestre de 2021 a connu une augmentation de 16,2%, par rapport au même trimestre de l’année 2020, et une baisse de 2% par rapport aux trois précédents, du fait notamment e la baisse de l’activité économique au cours de la même période de l’année 2020.

Ces résultats enregistrés mettent également en évidence la reprise relative de certains secteurs, notamment les industries de laboratoire exportatrices, en lien avec la poursuite de l’amélioration de la demande de la zone Euro, en plus de l’amélioration remarquable de la production d’hydrocarbures grâce à l’apport du gisement Nawara et des champs de Halaq El-Menzil en production ainsi qu’au retour progressif de la filière du phosphate.

S.B.O.

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2 Commentaires

  1. Les sociétés d’environnement crées à Tataouine et payées par la sociétés pétrolière installées dans le même gouvernorat est une mauvaise gestion, les 2500 salariés qui perçoivent un salaire sans contre partie, production nulle, auraient dû travaillet la terre ou lancer des petits projets productifs.Le travail est une valeur sûre sans être dans les cafés jouer les carres et fumer des cigarettes.

    L’Etat devrait prévoir un programme de formation pour ces salariés et ne pas allourdir le budget de l’ETAP ou de la STEG. Il faut arrêter les solutions faciles et momentanées.

  2. malgré la hausse vertigineuse des cours de pétrole et de gaz les sociétés pétrolifères étrangères ne veulent pas des gens qui ne produisent rien il était de leur assurer un métier et une formation professionnelle et de financer leurs projets pour une ou deux années pour qu’ils gagnent leurs vies par leurs labeurs et être créent des emplois dans leurs régions mais les gens après la révolution veulent être des salariés dans le secteur public diplômés ou non

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