La Tunisie entamera, fin mars, une étape critique lourde de conséquences, faite de risques financiers, alors que son dossier ne figure pas encore à l’ordre du jour du Conseil d’administration du Fonds monétaire international, estime l’économiste Aram Belhaj.
Cité par Acharaa al-Magaharibi, il souligne cependant que les réunions de printemps prévues en avril prochain seront la dernière chance pour la Tunisie.
« Toutes les déclarations officielles rassurantes, qu’elles émanent de hauts responsables du fonds ou de responsables des affaires de l’État, restent théoriques et parfois exagérées ».
Il a poursuivi : « De manière pratique et réaliste désormais, les réunions de printemps 2023 du Fonds monétaire international et du Groupe de la Banque mondiale prévues le mois prochain (du 10 au 16 avril 2023) restent la dernière opportunité pour la Tunisie ».
Il est à noter que le Fonds monétaire international avait étonnamment retiré le dossier tunisien à la mi-décembre dernier de l’ordre du jour de son conseil d’administration, qui était programmé pour le 19 décembre, après que le Fonds a annoncé le 15 octobre de l’année 2022 qu’il avait a conclu un accord au niveau des experts avec la Tunisie pour financer un programme de 48 mois d’une valeur de 1,9 milliard de dollars américains.