Deux semaines après l’arrestation de milliers de migrants par les autorités libyennes, l’Unicef appelle Tripoli à relâcher les femmes et les enfants retenus dans plusieurs centres de détention.
Début octobre, les autorités ont mené un raid antidrogue dans un quartier pauvre de la capitale. Environ 5 000 personnes – des migrants, des demandeurs d’asile – ont été arrêtées et envoyées dans des centres de détention de la capitale. Parmi eux, il y aurait 751 femmes et 255 enfants, dont une trentaine de nourrissons, selon l’agence des Nations unies pour l’enfance.
Il s’agit de personnes vulnérables, en danger, qui n’ont rien à faire en prison et qu’il faut libérer, estime Juliette Touma de l’Unicef. « Les conditions de détention dans ces centres sont désastreuses, souligne-t-elle. Le fait qu’il y ait des femmes et des enfants est inacceptable, a-t-elle ajouté.