Le Niger a annoncé avoir demandé le remplacement de l’ambassadeur de l’Union européenne à Niamey. Un ambassadeur qui a été rappelé le 23 novembre par l’UE pour « consultations », suite à la remise en cause par les autorités nigériennes des modalités de distribution de l’aide humanitaire européenne dans leur pays. Ce 25 novembre, Bruxelles affirme étudier différentes options.
D’abord, l’UE campe sur ses positions : hors de question d’accepter une instrumentalisation de l’aide humanitaire à des fins politiques. En clair, l’office européen d’aide humanitaire (ECHO) choisit seul les ONG bénéficiaires, et ne donne pas de fonds aux autorités.
Et pour ce qui est de la réponse européenne à la demande de remplacement du chef de mission, précise RFI, l’UE considère officieusement qu’elle équivaut à le déclarer persona non grata, ce qui lui ouvre un vaste éventail d’options. Celles-ci suivent une gradation de plus en plus lourde politiquement. En premier lieu il y a les mesures miroir : l’UE peut déclarer persona non grata l’ambassadeur nigérien à Bruxelles ou son adjoint. C’est la réciprocité et c’est la réaction la plus courante. Si elle veut aller plus loin, elle peut aussi exiger le départ d’autres membres du personnel de l’ambassade.
L’UE réfléchit à sa réponse au Niger qui réclame le remplacement de son ambassadeur à Niamey
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