L’UNRWA nie se préparer à mettre fin à ses activités dans les territoires occupés

L’UNRWA, l’agence des Nations Unies pour les réfugiés palestiniens, a fermement démenti, dimanche, une information selon laquelle elle se préparerait à mettre fin à ses activités dans la bande de Gaza et en Cisjordanie, à la suite de l’adoption par la Knesset d’une loi interdisant les activités de l’organisation sur le sol israélien. Ce démenti fait suite à un article paru vendredi dans le New York Times, selon lequel l’agence « se prépare à mettre fin à ses activités en raison des nouvelles restrictions imposées par Israël ».
Le rapport citait Louise Wateridge, une hautefonctionnaire de l’UNRWA, qui déclarait que la loi compromettrait la coordination nécessaire avec Israël pour acheminer l’aide dans les territoires. Selon elle, « la vie de notre personnel sera en danger » si les informations ne sont pas partagées avec les autorités israéliennes.
L’arrêt de l’opération « aurait un impact massif sur une situation déjà catastrophique », a ajouté Jamie McGoldrick, qui était responsable des opérations d’aide de l’ONU à Gaza et en Cisjordanie jusqu’au mois d’avril. « Si c’est là l’intention d’Israël – nous priver de toute possibilité de sauver des vies – il faut se demander quel est le raisonnement et quel est l’objectif final ».
Les partisans de l’UNRWA affirment que la cessation des opérations porterait un coup fatal à la population palestinienne. « Le monde nous a abandonnés. Nous n’avons rien d’autre que l’aide que nous recevons de l’UNRWA pour survivre », a déclaré au journal Sami Abu Darweesh, 30 ans, qui vit dans un camp de réfugiés du sud de Gaza géré par l’UNRWA. « Si cette aide s’arrête, que ferons-nous ?