Le Conseil du gouvernement malgache a annoncé vouloir s’engager dans un processus d’assainissement et de relance de son secteur pétrolier amont, dont l’octroi de permis est gelé depuis six ans. La Grande île dispose en effet d’un large bassin sédimentaire, aussi bien sur terre qu’en mer, laissant espérer des gisements d’hydrocarbures.
Si à ce jour, seule une entreprise, Madagascar Oil, dispose encore d’un bloc pétrolier, mais ne l’exploite plus depuis 2016 faute de moyens, le gouvernement espère bien attirer de nouveaux investisseurs pour relancer les explorations et jouir d’une nouvelle manne financière bienvenue grâce à l’extraction d’énergies fossiles.
Les études menées jusqu’à présent sur et autour de l’île ont montré un vrai potentiel en pétrole, gaz naturel, huiles lourdes et grès bitumineux, selon le ministre des Mines. Aussi, « Madagascar ne doit pas manquer le coche ».
« L’énergie fossile joue encore un grand rôle dans le mix énergétique mondial et les récentes découvertes hydrocarbures au niveau de l’Afrique de l’Est – Kenya, Tanzanie, Ouganda et Mozambique. Ça a suscité un grand intérêt au niveau de l’investissement en termes d’exploration, et Madagascar doit en profiter pour relancer son secteur pétrolier amont. Et bien évidemment que les annonces du président Trump au sujet du forage ne font que renforcer la décision du gouvernement à relancer le secteur pétrolier amont. »
Le ministère espère annoncer la réouverture des blocs pétroliers « au plus vite ». Plusieurs grands « majors » auraient déjà fait part de leur intérêt auprès des autorités malgaches.
Madagascar cherche à relancer son secteur pétrolier
- Publicité-