Les discussions entre le Tchad et le Fonds monétaire international sur les réformes et le cadre macroéconomique global nécessaires pour la première revue d’un programme enregistrent des progrès. C’est en substance ce que le porte-parole de cette institution de Bretton Woods a déclaré jeudi lors d’un point de presse.
Mais le Tchad n’est pas tiré d’affaire pour autant, il doit encore franchir plusieurs autres étapes dont un accord sur le traitement de sa dette estimée à 3 milliards de dollars.
»Nous avons besoin d’assurances de financement et nous avons besoin d’assurances sur la viabilité de la dette. Nous espérons donc que le comité des créanciers sur le Tchad continuera à se réunir. Nous pensons qu’il est essentiel, encore une fois, que l’accord soit conclu rapidement avec tous les créanciers. Y compris Glencore, Pour nous permettre de soumettre cette première revue dans le cadre de l’accord en cours », explique Gerry Rice, porte-parole du FMI.
Le négociant suisse de pétrole détient un milliard de dollars de la dette de N’Djamena. Des conditions sont aussi posées pour la suite des négociations avec la Zambie. La balle serait là aussi dans le camp des créanciers du pays.
_ »Si les créanciers officiels parviennent à fournir à nouveau les garanties de financement à la Zambie dans les prochaines semaines, nous pourrons alors soumettre cette question à notre conseil d’administration pour qu’il examine un programme. Et, vous savez, cela pourrait se produire très rapidement après la pause de notre conseil d’administration, qui se situe dans les deux premières semaines d’août’_’, souligne
L’Ethiopie figure aussi en bonne dans ce programme du FMI. L’institution annonce une rencontre imminente avec les créanciers du pays.
