La réforme fiscale au Maroc a généré une augmentation constante des recettes fiscales, passant de 199 milliards de dirhams (20 milliards de dollars) en 2020 à 300 milliards de dirhams (30 milliards de dollars) en 2024.
La tendance à la hausse s’est maintenue jusqu’à présent, a déclaré le ministre délégué au Budget, précisant que les recettes fiscales s’élevaient à 100 milliards de dirhams (10 milliards de dollars) à la fin du mois dernier et reflétaient une augmentation moyenne annuelle de 11 %.
Il a également indiqué que la charge fiscale est passée de 23 % à moins de 21,2 %, ce qui s’explique par la vigueur de l’activité économique et par les initiatives prises en collaboration avec le Parlement.
Les recettes de l’impôt sur les sociétés sont passées de 51 milliards de dirhams (5 milliards de dollars) en 2020 à 77 milliards de dirhams (7,7 milliards de dollars) en 2024.
Les recettes de la taxe sur la valeur ajoutée (TVA) ont augmenté de 62 %, passant de 90,5 milliards de dirhams (9 milliards de dollars) à 147 milliards de dirhams (14,7 milliards de dollars).
Les recettes de l’impôt sur le revenu des personnes physiques ont également augmenté, passant de 42 milliards de dirhams (4,2 milliards de dollars) à plus de 64 milliards de dirhams (6,4 milliards de dollars).
Le ministre a invoqué l’amnistie fiscale qui a permis de déclarer 125 milliards de dirhams (12,5 milliards de dollars), la qualifiant de signe de confiance du public.
Une taxe de 5 % dans le cadre de la loi de finances devrait rapporter 6 milliards de dirhams (600 millions de dollars) supplémentaires aux caisses de l’État.
Il a noté qu’une plus grande confiance entre les citoyens et l’administration fiscale augmenterait le PIB du Maroc de plus de 10 points et ouvrirait la porte à de nouveaux investissements.