AccueilAfriqueMaroc: Après le séisme, les défis de la reconstruction 

Maroc: Après le séisme, les défis de la reconstruction 

Une semaine après le séisme qui a frappé le royaume, fait 2 946 morts et laissé plus de 15 000 personnes sans abri et détruit des dizaines de milliers de maisons, le Maroc pense déjà au jour d’après.
Et surtout, comment reconstruire après le séisme destructeur d’il y a une semaine ? C’est l’une des questions qui se posent aujourd’hui aux autorités et architectes marocains. D’abord, il faut faire l’état des lieux. Les maisons doivent-elles être détruites ou restaurées ?
Sur le pont dès samedi matin, les architectes participeront aux inspections de tous les bâtiments. « On a ouvert des listes, on est à des centaines d’architectes bénévoles », explique à RFI le président de l’Ordre des architectes de Marrakech.
Pour la reconstruction, priorité aux équipements collectifs : écoles, mosquées et dispensaires doivent reprendre au plus vite. « Rien que sur Marrakech, il y a 86 écoles qui ont été touchées, précise-t-il. On fait des commissions par rapport à ces équipements socio-collectifs. C’est une coordination extraordinaire. Tous les efforts se sont concentrés et on a essayé de ne pas se disperser. »
Les architectes militent pour un modèle intégré. Pour eux, il est impensable de reproduire les erreurs du passé. « Nous, nous avons demandé aux pouvoirs publics de travailler dans l’urgence, mais pas dans la précipitation, qu’il y ait un modèle urbanisé architectural spécifique, souligne l’architecte. Nous demandons à ce que les pouvoirs publics qui vont reconstruire cette zone aient un projet intégré. » Les architectes espèrent être utiles et améliorer le quotidien de leurs concitoyens.
Pour ce qui est des habitations, il n’y pas encore d’estimation officielle du nombre de bâtiments détruits. Mais le chantier est « titanesque », concède un ingénieur en génie civil au groupe Qualiconsult, une entreprise marocaine spécialisée dans la construction. « Actuellement, les autorités ont choisi, et je pense que c’est la meilleure option, déjà de catégoriser les bâtiments qui ont subi des dégâts majeurs, et ne pas laisser les citoyens et les habitants siéger dans ces bâtiments. Bien qu’ils soient debout, le niveau de fissuration et le niveau d’impact n’étant pas évalué à ce stade, on a préféré garder les habitants à l’abri face à un éventuel risque d’effondrement. »

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