À l’occasion de la 17ème session des Journées Théâtrales de Carthage, le président de la République, Béji Caïd Essebsi a accueilli, samedi 24 Octobre 2015, au grand salon d’honneur du palais présidentiel, des comédiens et artistes tunisiens et étrangers, dont Moncef Souissi qui continue d’exceller dans son rôle de panégyriste intéressé.
En panne de largesses des autorités, de titres de noblesse et d’inspiration, Moncef Souissi n’arrive plus à s’imposer par le travail et la création artistique ; et comme dit l’adage « qui flatte, entre !», M. Souissi ne se positionne plus comme maître du 4ème Art, mais comme maître de dire du bien de eux qu’il tient à encenser.
Avant la Révolution, il n’a pas tari d’éloges sur l’ancien président Ben Ali, ensuite c’était au tour de l’ex président provisoire Moncef Marzouki, d’être flatté le prenant comme son modèle et le qualifiant de symbole de l’intelligentsia tunisienne ; et comme cet homme aime tout le monde, il n’a pas omis de glorifier Rached Ghanouchi qui est, pour lui, le plus illustre des hommes politiques que la Tunisie ait connus.
Aujourd’hui encore, il a « flatté » le front du Président de la République avec un baiser « chaste et enthousiaste ». Cet étonnant et inexplicable geste d’affection a, une fois encore, résonné dans le milieu culturel comme un geste de trop qui dessert l’homme de culture.
Sur les plateaux de télévision, Moncef Souissi a, toujours montré qu’il est mieux inspiré que les autres. Mais ce qu’il y a de clair et d’évident pour tous, et que personne ne saurait nier, M. Souissi se résigne à la flatterie mais, bien plus, avec son plein consentement.
Manifestement, Moncef Souissi n’aime pas mourir dénué et dénié comme l’ont été la plupart des hommes de théâtres ruinés à cause de leur dévotion profonde et leur grand amour pour leur Art. Visiblement, Moncef Souissi, est devenu la partie qui n’est pas celle de toute de l’élite, de l’intelligentsia tunisienne.
