Si la guerre à Gaza se transforme en un conflit régional, les conséquences pour Israël et le monde seront dangereusement imprévisibles. Les États-Unis et l’Occident risquent d’être entraînés dans un nouveau bourbier au Moyen-Orient. Les Israéliens craignent de plus en plus que la guerre censée sauver Israël ne le mette en péril. L’une de leurs craintes les plus profondes est que le cycle de la violence et la perception d’Israël qu’il façonne pour la prochaine génération ne causent des dommages durables à sa survie et à son âme, souligne le magazine TIME, qui publie une interview du premier ministre israélien, Benyamin Netanyahou.
Celui-ci affirme mener une guerre existentielle. Il s’agit d’un risque qu’il reconnaît, mais qu’il est prêt à prendre. « Le fait d’être détruit a des conséquences plus importantes sur la sécurité d’Israël », déclare-t-il. « Je préfère avoir une mauvaise presse qu’une bonne nécrologie », a-t-il dit.
Netanyahou : « Je préfère avoir une mauvaise presse qu’une bonne nécrologie »
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