« La Tunisie vit actuellement une nouvelle phase importante qui nécessite le lancement de réformes législatives radicales par le gouvernement et la Chambre des représentants du peuple », a déclaré le bâtonnier de l’Ordre des avocats Hatem Mziou, expliquant que « ces réformes constituent l’orientation du président de la République qu’il a exprimée lors de ses rencontres avec le Premier ministre et le ministre de la Justice », selon ses dires.
Dans une déclaration à Mosaïque fm, il a souligné la nécessité d’amender le code pénal et le code des procédures civiles et commerciales, entre autres.
Parlant de la politique pénale en général, le bâtonnier a expliqué que l’amendement de textes juridiques sans être appliqués sur le terrain était le résultat de l’état de l’infrastructure judiciaire, des conditions de travail et du manque de personnel judiciaire et administratif.
Il a souligné que l’emprisonnement devrait être réservé aux corrompus et à ceux qui ont commis des crimes contre le pays et les citoyens, et non à ceux qui ont commis des délits mineurs.
Plaidoyer du bâtonnier des avocats pour des « réformes législatives radicales »
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