Des membres du bureau exécutif du mouvement Nidaa Tounes ont intenté mardi une action en référé auprès du Tribunal de première instance de Tunis pour empêcher la tenue du Congrès du parti prévu le 6 avril 2019.
» L’affaire sera examinée demain mercredi « , a déclaré à l’agence TAP, Mondher Belhaj Ali, membre du bureau exécutif du parti et président du groupe Lam Echaml à Nidaa Tounes. Ce congrès est à la fois » illégal » et » putschiste « , a-t-il laissé entendre.
» Au lieu de régler politiquement le problème interne de Nidaa Tounes, » on a violé les dispositions des premier et deuxième articles de la loi régissant les partis politiques et le règlement intérieur du Mouvement « .
Le groupe » Lam Echaml » de Nidaa Tounes avait jugé, le 14 mars 2019, nulle et non avenue la décision de l’Instance politique de fixer la date, le lieu et le calendrier du congrès.
» Il s’agit là d’une tentative désespérée d’accaparer les prérogatives de la commission préparatoire par une minorité incapable d’affronter des élections dans le cadre d’un congrès démocratique « , lit-on dans un communiqué publié par le groupe.
Le groupe « Lam Echaml » avait par ailleurs appelé la commission préparatoire à renoncer à sa décision d’abandonner sa mission et l’a invité à assurer l’organisation d’un congrès démocratique.
Lam Echaml est un groupe, au sein de Nidaa Tounes, qui rejette les décisions du président du Comité politique du parti, Hafedh Caïd Essebsi.
Il a été formé au sein du bureau exécutif de Nidaa Tounes pour » coordonner et se concerter avec la commission préparatoire du congrès, contribuer à l’organisation du premier congrès du mouvement et se préparer aux prochaines élections législatives et présidentielle « .
