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Plus de 960 Tunisiens victimes d’escroquerie par des contrats de travail fictifs !

Le  ministère de la Formation professionnelle et de l’emploi a, à maintes reprises, tiré la sonnette d’alarme sur la prolifération désordonnée des bureaux d’emploi fictifs implantés dans plusieurs régions de la République. Ces bureaux délivrent de faux contrats de travail aux Tunisiens désirant travailler essentiellement dans les pays du Golfe  à l’instar de l’Arabie Saoudite, Qatar…

Selon des chiffres officiels, le nombre des victimes tunisiennes d’opérations d’escroquerie par des contrats de travail fictifs à Qatar est estimé, au début de 2018, à 960 personnes. Les bureaux d’emploi fictifs  entraînaient également de jeunes Tunisiens dans des réseaux de prostitution, de mafia…

Pour lutter contre ces arnaques, le département de la Formation professionnelle et de l’emploi a abondamment lancé des campagnes de sensibilisation via des journaux, télévisions, radios pour alerter les Tunisiens et les inciter à faire attention et faire preuve de prudence et vigilance.

Une batterie de mesures nécessaires a été également prise pour fermer des bureaux de recrutement non autorisés et ce, en coordination avec les autres ministères concernées par ce dossier.

Les jeunes  Tunisiens sont appelés à éviter ces circuits illégaux car de nombreuses agences étrangères frauduleuses ne cessent de publier des offres d’emploi fictives et mensongères tout en exigeant des  demandeurs d’emploi des sommes importantes d’argent sans les placer réellement à l’étranger !

A noter que la Commission du travail à l’étranger avait annoncé en 2018 qu’elle préparait  un nouveau projet de loi régissant l’activité des bureaux d’emploi privés afin de protéger les demandeurs d’emploi des contrats de travail fictifs à l’étranger.

Le projet de loi prévoit l’amélioration du secteur de l’emploi privé à l’étranger et la sanction des bureaux d’emploi illégaux, dont des punitions financières et judiciaires.

Des avantages seront attribués aux bureaux d’emploi privés travaillant d’une manière légale afin de les aider à obtenir des certificats d’accréditation.

De jeunes femmes maltraitées en Arabie Saoudite

La présidente de l’Instance nationale de lutte contre la traite Raoudha Laabidi a récemment annoncé que 35 plaintes ont été déposées par des Tunisiennes qui ont été maltraitées en travaillant en Arabie Saoudite.

Elle a critiqué le système du « garant » que l’Arabie Saoudite adopte pour permettre aux Tunisiens d’y travailler. « Il n’est plus possible d’humilier les Tunisiennes, les maltraiter ou les séquestrer », a-t-elle ajouté.

Laabidi  a assuré, par ailleurs, que plusieurs Tunisiennes à l’instar de la citoyenne expatriée Moufida Zayani sont maltraitées en Arabie Saoudite.

Rappelons que la Tunisienne Moudifa Zayani, qui a été séquestrée par une princesse saoudienne, est arrivée en Tunisie depuis une semaine. Cette dernière avait publié une vidéo sur les réseaux sociaux appelant les autorités tunisiennes à intervenir afin qu’elle puisse rentre en Tunisie.

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