AccueilCe que je croisPoliticiens tunisiens et opposition ont choisi de se détourner des affaires publiques

Politiciens tunisiens et opposition ont choisi de se détourner des affaires publiques

Nawel Dhrif, une enseignante qui affirme se préoccuper du devenir de son pays, et qui n’a pas la langue dans la poche, a publié ce Post où elle dit son avis sur un projet de loi sur les Association en Tunisie :

« Comme durant l’ère Ben Ali, l’élite et les politiciens tunisiens de l’opposition ont choisi se détourner des affaires publiques, pour débattre des gouvernements étrangers et de leurs positions, omettant de critiquer ce qui se passe dans leur propre pays.

Ainsi pendant qu’on regarde du côté de Gaza et qu’on essaie de rassembler des aides pour les Palestiniens,

Le parlement  » tunisien « ( l’un des plus minoritairement élus et le moins représentatifs du peuple ), est en pleine révision du décret n:°88 de l’année 2011 relatif à l’organisation des associations. Cette révision opérera des changements radicaux, puisqu’elle comporte 26 ARTICLES RESTRICTIFS, qui se veulent défenseurs je cite  » de la souveraineté nationale  » et qui combattent « le démantèlement de l’Etat « .

En parfaite symbiose avec la CONSTITUTION DE 2022, les associations ne pourront pas travailler avec des appuis étrangers, car ce texte interdit tout financement étranger, hormis celui à caractère humanitaire et même pour ce dernier, il ne pourra être effectué qu’après l’approbation des structures officielles (c’est à dire la présidence du gouvernement tunisien).

En outre, la révision stipule que chaque association sera reliée à un ministère qui corresponde à son activité et a son administration. Les associations devront également œuvrer dans le respect ‘:de nos mœurs, sans jamais porter atteinte à l’unité du territoire, ni perturber la sécurité sociale et publique » !

Enfin, la présidence du gouvernement tunisien aura également non seulement une base de données sur tous les bénévoles, qui œuvrent dans ces structures, mais également elle pourra dissoudre toute association sans être obligée de passer, par les instances judiciaires.

En conclusion, cette révision, nous ramène une décennie en arrière, c’est à dire à l’époque de Ben Ali.

conséquence directe, les associations comme : Alert, Mourakiboune, I watch, Konrad Adenauer, Amnesty International seront probablement condamnées à disparaître, et plein d’autres encore, si elles dérogent aux articles de cette nouvelle révision ».

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