AccueilCe que je croisQuelques justes questions sur l'affaire du rond à béton

Quelques justes questions sur l’affaire du rond à béton

Ces quelques questions, sur une affaire de brûlante actualité, sont soulevées par Nafaa Ennaifer, un membre du patronat tunisien, sur sa page des réseaux sociaux :

1/ Les prix du rond à béton étant soumis à l’homologation du ministère du Commerce, l’administration peut-elle imposer aux industriels des prix de vente inférieurs à leur prix de revient, notamment quand le cours de la matière première flambe sur le marché international ?

2/ Le ministère du Commerce dispose-t-il des ressources humaines , des informations sur l’évolution des prix et du marché à l’international, et des dispositifs de suivi et de contrôle FIABLES qui lui permettent de bien gérer cette homologation des prix (de manière à éviter les hausses préjudiciables aux opérateurs du BTP et aux coûts des ouvrages, et éviter en même temps de mettre en difficulté les industriels )?

3/ Un des moyens de régulation et de maîtrise du coût de la matière première, était la récupération et le traitement de la ferraille (ce qui permettait de réduire le recours à l’importation de billettes au prix fort en cas de forte augmentation des cours).

Un monopole a été octroyé à El Fouledh pour la récupération et le traitement de la ferraille , avec une interdiction de l’exportation de cette ferraille, considérée comme richesse nationale!

El Fouledh en a profité pour imposer un prix d’achat trop bas de la ferraille.

Et dès que le four d’El Fouledh s’est trouvé hors service, les ferrailleurs ont eu droit à des quotas d’exportation à des prix juteux !

Alors:

– qui aurait intérêt (et qui n’en aurait pas) ,à ce que El Fouledh répare / remplace son four et reprenne l’achat et le traitement de la ferraille dans les conditions de monopole actuel ?

Je vous laisse imaginer les conflits d’intérêts !

– pourquoi ne pas autoriser les industriels privés à récupérer NOTRE ferraille au prix du marché international , et profiter de cette richesse au lieu de l’exporter à des prix qui restent quand même dérisoires , pour importer par la suite de la billette (acier brut) au prix fort ?

Je vous laisse aussi imaginer les conflits d’intérêt à ce sujet. Des questions aussi importantes, ne peuvent qu’être traitées dans le calme , en prenant du recul, en allant AU FOND DU PROBLÈME et en prenant les décisions courageuses qui s’imposent.

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1 COMMENTAIRE

  1. Une enquête engendre une autre pour toucher les mêmes criminels saboteurs de la production des richesses Tunisiennes. On va trouver à la fin la même bande qui favorise l’exportation de la devise. Ils pillent les Tunisiens pour enrichir les autres.

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