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Qui sont ces ministres que Majoul propose de virer ?

Hier au ministère des Affaires étrangères pour bâtir la diplomatie économique de demain, aujourd’hui « poil à gratter » des canards boiteux de Youssef Chahed… Le président de l’UTICA (Union Tunisienne de l’Industrie, du Commerce et de l’Artisanat), Samir Majoul, a de la ressource et un punch d’enfer. D’abord la garantie sur la neutralité du patronat : Majoul a martelé sur Express FM, au sujet de la crise politique qui agite le pays, que la centrale patronale n’a que des préoccupations d’ordre économique et est totalement apolitique.

«Nous appuyons ce gouvernement et soutiendrons les autres gouvernements, mais cela ne signifie pas que nous devrons garder le silence quand des dossiers dorment dans les tiroirs car des ministres ont peur d’avancer ou font un excès de populisme ! Il y a toute une batterie de lois à réviser et je comprends que ça ne soit pas facile à cause de l’instabilité politique mais il faudra trouver une issue. Pour nous il ne s’agit pas d’éjecter tout le gouvernement mais de changer tout ministre qui ne sert à rien ou qui prend des décisions qui ont un impact très négatif sur le pays, quitte à le faire tous les jours !», a asséné le patron des patrons…

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1 COMMENTAIRE

  1. Ce qui inquiète chez nous, c’est que tout le monde veut être ce qu’il n’est pas et veut faire ce qu’il ne peut pas faire. Pourquoi alors un seul premier ministre ? Ne faut –il pas proposer un paquet de premiers ministres dont les organisations patronales ,syndicales, professionnelle, et autres prendront parts.
    Ne faut-il pas avoir pitié de nos premiers ministres ? Ne faut-il pas préparer un cahier des charges « spécial premier ministre » pour les prochains candidats à ce poste? Tous les professionnels n’acceptent pas qu’on s’insinue dans leurs activités et exigent le respect des spécificités de leurs professions, pourquoi ne laisse-ton pas les hauts dirigeants travailler sans trop d’usure nerveuse.
    Les instances de contrôle des activités des ministres ne sont-elles pas suffisantes ou incapables de faire leur travail dans la transparence ? Faut-il s’attaquer aussi à ces instances d’abord ?
    Je crois que dans les conditions actuelles, tout Tunisien normal, ne peut accepter le poste de ministre ou de premier ministre, sauf s’il est animé d’un grand amour à ce pays et de grandes disponibilités de sacrifices pour accomplir des missions presque impossibles dans des terrains glissants avec la possibilité d’être facilement lâché par ses proches.
    Nous sommes tous responsables de la réussite ou de l’échec de nos gouvernants, car chacun de nous tire de son coté pour sauver ou adoucir sa peau.
    Pitié de nous : simples laborieux Tunisiens.

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