De nouveau, le général Rachid Ammar sort de son silence, cette fois-ci, pour exprimer son étonnement des propos tenus à son sujet par l’avocat de la partie civile dans l’affaire des martyrs et blessés de la Révolution, Charfeddine Elguellil mettant en doute le verdict de la cour d’appel militaire et évoquant un marché mettant hors de cause le général Rachid Ammar qu’il a qualifié de « Superman ».
Dans une déclaration à notre confrère Attounsia, Rachid Ammar a souligné qu’il était à mille lieues de s’attendre à ce que « le niveau descende aussi bas », rappelant que l’avocat doit être en première ligne pour respecter la loi, ajoutant que les pourvois contre les jugements ne signifient guère mettre en doute l’intégrité des magistrats et la cour d’appel. « Dieu soit loué, je coule mes jours de retraite dans mon paisible village loin des divagations et du faux héroïsme ».
Répondant aux déclarations de l’avocat Ellguellil affirmant qu’un marché a été conclu avec la bénédiction de parties internationales pour la libération des accusés appartenant à l’appareil de sécurité en épargnant le « Superman Rachid Ammar », ce dernier s’est borné à dire qu’il n’est pas Superman, affirmant que l’avocat ne peut pas mettre en doute le fait que « je suis un soldat qui a servi sincèrement et avec dévouement la Tunisie, des décennies durant, n’ayant jamais hésité à me ranger du côté de mon peuple quand il le fallait ».
Il a encore indiqué qu’il n’a jamais été ministre ou président ou encore chef de parti pour conclure des marchés avec quiconque , et « il ne sied pas à Rachid Ammar , le fils de l’institution militaire nationale d’en passer. J’ai accompli mon devoir dans le cadre de la loi et de l’honneur militaire, pour défendre la Tunisie et son peuple », a-t-il conclu.