Le constitutionnaliste Amine Mahfoudh a estimé que la Constitution de 2022 n’a pas apporté la démocratie mais plutôt instauré une dictature.
« Ceux qui soutiennent que le décret 117 du 22 septembre 2021 donne carte blanche à Kais Saïed ont tort, dès lors que dans ce même décret, le président s’engage à préserver les acquis des Tunisiens en matière des droits et des libertés », a-t-il souligné dans une interview, ce dimanche, à Mosaïque fm .
Il a précisé, d’autre part, que le président de la République n’est plus habilité à promulguer de nouveaux décrets, l’entrée en vigueur de la Constitution de 2022 ayant mis fin à l’état d’exception et tous les décrets pris par le chef de l’Etat, depuis le 22 septembre 2021, devant être, soit ratifiés, soit rejetés par le nouveau Parlement. « Tous les décrets rejetés par le Parlement n’auront plus aucun effet juridique », a-t-il dit.