AccueilLa UNESlim Chiboub éclaboussé par un scandale de pots-de-vin au Canada

Slim Chiboub éclaboussé par un scandale de pots-de-vin au Canada

De nouveaux éléments consignés dans un document de mandat de perquisition de la Police montée canadienne(RCMP) récemment descellé, révèlent que la société canadienne SNC-Lavalin a versé près de 6 millions de dollars à Slim Chiboub, gendre du président déchu Ben Ali, entre 2001 et 2010 pour obtenir des contrats en Tunisie, révèle le journal canadien « National Post ».

« Les paiements étaient destinés à des sociétés offshore appartenant à Slim Chiboub, » selon la déclaration sous serment de la police. « Selon des informations de source publique, les paiements en question ont été effectués à une époque où une variété de grands contrats ont été attribués à SNC-Lavalin en Tunisie. »

Slim Chiboub, homme d’affaires, marié à la fille aînée de Zine al-Abidine Ben Ali, a fui la Tunisie après la Révolution pour s’installer aux Emirats arabes unis.

Les autorités suisses ont découvert les paiements tunisiens dans le cadre d’une enquête sur la corruption et le blanchiment d’argent, selon la déclaration sous serment.

A ces révélations tirées d’une précédente version partiellement expurgée de la déclaration sous serment, s’ajoute le fait que la société d’ingénierie a payé 160 millions de dollars en pots de vin pour le fils du dictateur Mouammar Kadhafi en échange de contrats en Libye.

Le document soutient que Riadh Ben Aïssa, qui a été premier vice-président de SNC-Lavalin avant d’être contraint d’en démissionner, l’année dernière, a d’abord utilisé sa société Duvel Securities Inc. pour transmettre l’argent de SNC-Lavalin à une société détenue par Slim Chiboub , Burnet Ltd

Ensuite, précise le document les «frais professionnels» étaient payés directement par SNC-Lavalin à l’autre des sociétés de Slim Chiboub, Empson Properties SA.

Les sociétés de Chiboub a reçu 3,4 millions d’euros et de 2,1 millions de deutsche marks, d’une valeur totale d’environ 5,8 millions de dollars aux taux de change actuels.

La déclaration sous serment, cite deux grands projets dans lesquels SNC-Lavalin a participé en Tunisie à l’époque des versements: le port en eau profonde de 1,9 milliards de dollars à Enfidha et la centrale électrique au gaz de 340 millions de dollars à Sousse.

La déclaration sous serment qui a été utilisée, en avril 2012, afin d’obtenir un mandat de perquisition du siège social de SNC-Lavalin, à Montréal, indique que, au cours des précédentes 10 années, les managers de la société ont commis des «actes de corruption d’agents publics étrangers dans le cadre des grands contrats attribués en Tunisie et en Libye. La déclaration ajoute que  » les sociétés de M. Ben Aissa » ont servi de caisse noire, pour le paiement de pots de vin dans le but d’obtenir divers contrats d’infrastructure accordés par des gouvernements étrangers « .

Ben Aissa, qui est né en Tunisie, a été arrêté en Suisse, l’année dernière, suite à des soupçons de corruption, de fraude et de blanchiment d’argent. Il a été accusé ainsi que l’ex-PDG de SNC-Lavalin, Pierre Duhaime , de fraude liées à des pots de vin présumés versés pour décrocher le contrat d’un projet d’hôpital à Montréal.

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