La capitale somalienne a été secouée vendredi 23 février par deux explosions en centre ville. Bilan : 18 morts et 20 blessés. La dernière attaque remonte à octobre 2017 : plus de 500 personnes avaient perdu la vie. Cette fois-ci, ce sont des symboles de l’Etat qui sont visés.
Un calme lourd a envahi les rues de Mogadiscio vendredi, après la double explosion, qui s’est produite près du palais présidentiel et d’un hôtel.
Ces attaques ont immédiatement été revendiquées par les islamistes shebabs, affiliés à al-Qaïda. Ce groupe terroriste, retranché dans des zones rurales, dit avoir ciblé les services du gouvernement. Après cet acte de violence, le ministre de la Communication a adressé un message d’encouragement aux habitants de Mogadiscio : « nous ne baissons pas les bras pour poursuivre les auteurs de cette attaque haineuse », affirme-t-il.