Le président par intérim de la Syrie, Ahmad al-Chareh, a salué jeudi une « nouvelle page de l’histoire » du pays en signant une déclaration constitutionnelle pour une période transitoire de cinq ans, garantissant notamment la liberté d’expression et les droits des femmes.
« C’est une nouvelle page de l’histoire de la Syrie, où nous remplaçons l’injustice par la justice (…) et la souffrance par la miséricorde », a déclaré. Chareh, qui a mené une coalition rebelle dominée par des islamistes ayant renversé Bachar al-Assad en décembre après plus de 13 ans de guerre civile.
Les nouvelles autorités ont aboli la Constitution et dissous le Parlement, qui était une chambre d’exécution des décisions du pouvoir sous Assad. Chareh, nommé en janvier président par intérim, a affirmé qu’il faudrait quatre à cinq ans pour organiser des élections.
Annoncée lors d’une conférence de presse au palais présidentiel à Damas, la déclaration constitutionnelle a toutefois suscité des critiques de la part de l’administration autonome kurde dans le nord-est du pays.
Syrie: Adoption d’une déclaration constitutionnelle
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