Le secrétaire général de l’UGTT, Noureddine Taboubi, a déclaré, jeudi, à Dar Dhiafa à Carthage, en marge de la cérémonie officielle de passation de pouvoirs entre le gouvernement sortant d’Elyes Fakhfakh et le nouveau gouvernement de Hichem Mechichi, que « la Tunisie n’est pas en état de guerre pour parler d’une trêve. L’important est de créer un climat de stabilité sociale ».
« Instaurer un climat de stabilité sociale est tributaire de plusieurs facteurs dont, notamment, la lutte contre l’économie parallèle, loin des réformes douloureuses (hausse des prix et dégradation du pouvoir d’achat du citoyen) », a-t-il dit, rappelant la détérioration des secteurs de la santé, l’environnement et l’éducation.
Taboubi a estimé que la Tunisie « se cherche encore face à une transition démocratique qui ne réussira que par la réussite des échéances sociales ».
« La réussite du gouvernement Mechichi sera une réussite pour tous », a-t-il estimé, ajoutant que la première épreuve pour ce gouvernement est la relance d’une dynamique économique, le traitement des problèmes du bassin minier à Gafsa et des champs pétroliers à Tataouine.
La conjugaison de tous les efforts et la volonté sincère sont les conditions sine qua non à la réalisation des aspirations du peuple tunisien, selon Taboubi.
Le secrétaire général de l’UGTT a indiqué, sur un autre plan, que le programme annoncé, mardi, par Hichem Mechichi, lors de la séance plénière consacrée au vote de confiance au gouvernement, demeure au stade des grandes lignes, ajoutant qu’il attend de plus amples détails sur ce programme que Mechichi s’est engagé à mettre en œuvre.
Taboubi : « Parler d’une trêve est mal à propos »
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