Le président algérien Abdelmadjid Tebboune a entamé lundi une visite d’État en Chine, avec des priorités à la fois économiques et diplomatiques, alors que l’Algérie cherche à devenir moins dépendante du gaz et à rehausser son profil mondial.
Cette visite fait suite au voyage de Tebboune le mois dernier en Russie, un partenaire et fournisseur militaire de longue date, bien que l’Algérie soit restée officiellement neutre dans la guerre de Moscou en Ukraine. Tebboune a passé deux jours au Qatar avant d’atterrir à Pékin lundi. Une importante délégation l’accompagne en Chine, ce qui témoigne d’un désir d’approfondir la coopération au-delà de l’économie.
Tebboune cherche également à obtenir un soutien concret pour l’adhésion de l’Algérie aux BRICS, un bloc économique qui comprend la Chine et la Russie, ainsi que le Brésil, l’Inde et l’Afrique du Sud, et qui organise un sommet le mois prochain.
Le collectif a été fondé en 2009, lorsque les pays membres étaient considérés comme le moteur potentiel de la future croissance économique mondiale.
L’adhésion aux BRICS est devenue une priorité diplomatique pour l’Algérie avec les bouleversements de l’économie mondiale, notamment en raison de la guerre en Ukraine. Lors de sa visite en Russie en juin, Tebboune a proposé d’aider à la médiation du conflit.