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Tunis : 16 mille terroristes pour 50 opérations simultanées au menu du « jour du tremblement » à l’approche des élections!

Les craintes d’attentats terroristes à l’approche des élections présidentielles et législatives se précisent. Le président de l’association Dar El-Hadith Zitouna, le cheikh Férid Béji, a révélé, dans une interview au journal « al Qods El Arabi », l’existence d’un plan terroriste visant la Tunisie. Un plan qui devrait être exécuté avec la participation de 16 mille extrémistes de différentes nationalités.

Il a révélé, dans le même ordre d’idées, que des enquêtes menées par les autorités tunisiennes ont établi que des groupes terroristes sont en train de préparer une attaque terroriste baptisée « le jour du tremblement » ou « l’alarme générale » et que près de 4 mille terroristes de différentes nationalités (tunisiennes, libyennes, algériennes et autres) devraient participer, dans un premier temps, à cette opération. Ces derniers s’entraînent actuellement en Libye, spécialement pour cette journée et ils vont exécuter au moins 50 coups dans plusieurs endroits d’une manière simultanée et durant le même jour et ce dans l’objectif de semer le chaos et le désordre dans la société et les institutions sécuritaires et permettre aux autres terroristes venant de la Libye et de l’Algérie d’entrer en Tunisie.

Il a indiqué, en outre, que les cellules dormantes qui comprennent près de 12 mille éléments vont, elles aussi, participer à cette opération terroriste et sont en attente d’un signal pour le faire. Et de souligner que les autorités tunisiennes ont connaissance de cette affaire depuis un certain temps, et que les équipes de lutte contre le terrorisme ont retardé cette attaque en déjouant plusieurs tentatives. Certains chefs de ces groupes ont été également arrêtés.

Ce plan terroriste a été, également, retardé à cause de la crise en Libye mais il existe toujours et devrait être mis à exécution avant les élections, rapporte la même source.

Par ailleurs, dans des déclarations récentes, des sources sécuritaires ont indiqué l’existence de 5 mille extrémistes de différentes nationalités sont en train de recevoir une formation multinationale dans le camp de Zenten. Cette opération d’entraînement est supervisée par le chef du groupe classé terroriste, Ansar Chariâa, Abou Iyadh, et ce en collaboration avec l’Algérien Mokhtar Ben Mokhtar, l’un des chefs d’Aqmi. Ces derniers auraient planifié une série d’attaques dans le Sud tunisien.

S’agissant de la collaboration entre Abou Yadh et Mokhtar Ben Mokhtar, Férid Béji a indiqué que cela n’est pas surprenant et elle est plutôt prévisible vu que tous les mouvements djihadistes se réclament d’rune seule et unique idéologie qui n’est autre que la doctrine wahabite, expliquant que bien que ces derniers puissent être en désaccord au niveau des méthodes et des stratégies wahabites, il n’en demeure pas moins que , le cas échéant, ils mettent en quarantaine leurs divergences pour sceller des réconciliations pour les besoins de la cause.

Il a fait remarquer, à ce propos, qu’il dispose d’informations sûres selon lesquelles Abou Yadh a déployé de grands efforts pour unir les rangs des djihadistes dans l’objectif d’envahir la Tunisie. Les attaques terroristes perpétrées récemment à Jbel Chaâmbi avec un bilan d’environ 40 tués parmi les agents de l’armée nationale, ont été revendiquées par Katibat Okba Ibnou Nefaâ qui travaille en coordination avec El Qaida au Maghreb Arabe.

Férid Béji a accusé les gouvernements précédents d’être à l’origine de la prolifération du fléau du terrorisme en Tunisie suite aux erreurs stratégiques commises dans leur méthode de gouverner le pays et à leur tête, la Troïka qui a fourni, selon lui, une couverture politique et médiatique au mouvement d’Ansar Charia, avant le classer mouvement terroriste.

Ila cité aussi les conditions politiques, sociales et économiques qui ont également contribué à l’émergence du terrorisme en Tunisie, sans oublier les troubles dans maintes régions du pays.

La sonnette d’alarme sur les craintes d’attaques terroristes à l’approche des élections n’a pas été uniquement tirée par Ferdi Béji, mais aussi par de nombreuses autres parties, dont le président de la République provisoire, Moncef Marzouki, qui a déclaré, lundi, dans son allocution lors la conférence annuelle des chefs de missions diplomatiques, que les ennemis de la Tunisie demeurent présents et forts et cherchent à faire dérailler « le train ». La menace pourrait venir de l’intérieur et de l’extérieur et il faut se tenir prêts pour les affronter, a-t-il dit.

Selon lui, 75 dangereuses journées séparent la Tunisie d’une occasion historique pour reconstruire l’État : « Les Tunisiens sont devant une occasion qui ne s’est pas présentée depuis plus d’un siècle pour reconstruire les structures d’un nouvel État » a-t-il dit.

Le journal Al Arab a, également, rapporté dans son numéro de ce lundi, 11 août 2014, que les autorités tunisiennes ont commencé à mobiliser les réservistes, soulignant que les autorités tunisiennes sont certaines du fait que des groupes terroristes, liés à Ansar Achariâ et Al Qaïda, ont décidé de s’en prendre, désormais, aux villes.

La même source a précisé que les autorités tunisiennes disposent d’informations sur l’existence de 100 entrepôts d’armes implantés dans la capitale et alentour (Tunis, Ariana, Ben Arous et la Manouba).

Khadija Taboubi

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