Des sources proches de l’ex président tunisien Zine el Abidine Ben Ali ont nié que ce dernier ait présenté une quelconque demande aux autorités officielles sollicitant leur autorisation pour retourner en Tunisie pour être placé en résidence surveillée dans son domicile, à la cité Khaznadar, près de Tunis.
Les mêmes sources ont affirmé à l’hebdomadaire Al Anwar, ont affirmé que, en revanche, le président déchu a reçu une proposition aux termes de laquelle il sera autorisé de regagner le pays sous le couvert de l’amnistie générale, une proposition qui lui aurait été transmise par une homme politique en vue en Tunisie lors d’une rencontre en Arabie saoudite, en contrepartie de quoi le dossier des événements de janvier 2011 sera décisivement clos, y compris l’affaire des snipers (tireurs d’élite) et de l’incendie des centaines de postes de sûreté et des prisons en Tunisie.
Toujours d’après les mêmes sources, Ben Ali tient toujours à son projet de publication de mémoires sous la forme d’un livre sur la réalité du pouvoir sous son régime, des événements qui l’ont poussé à quitter la Tunisie, ceux qu’a connus la Tunisie depuis cette date et les « traitrises et les félonies dont son régime a été victime de l’intérieur ».
