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Tunis : L’insécurité recule, et les indicateurs sont meilleurs que ceux de 2010

La sécurité des Tunisiens constitue incontestablement l’un des acquis de leur pays. C’est dans ce contexte que la sûreté nationale développe des efforts assidus afin de contribuer efficacement dans la protection des personnes et des biens.

Selon un rapport communiqué par le ministère de l’Intérieur, les unités de sécurité ont procédé à l’arrestation de 14 874 personnes, en juin 2013, portant ainsi à 77504, le total des arrestations, depuis le 1er janvier 2013, contre 59.084 personnes arrêtées, en 2012. Le mois de juin a été marqué par la prise en charge de 7796 affaires dont 3776 affaires de vol, 3652 affaires de violence, 339 affaires de stupéfiants et 29 affaires de franchissement illicite des frontières impliquant 56 étrangers et 22 tunisiens.

En ce qui concerne l’ordre public, 1001 mouvements de protestation ont été enregistrés dont 194 grèves, 44 barricades sur les routes, 32 obstructions à la liberté du travail, 24 coupures d’eau ou d’électricité, 10 intrusions dans des lieux de travail et 15 saisies des moyens de transport. S’agissant de la sécurité routière, 738 accidents ont été enregistrés, provoquant la mort de 130 personnes et 1240 blessés, le plus grand nombre de morts a été relevé à Sfax, avec 16 victimes.

Une configuration qui a fondé Lotfi Ben Jeddou, ministre de l’Intérieur à assurer à maintes reprises, que les indicateurs de sécurité en Tunisie sont positifs, et qu’ils ont dépassé ceux enregistrés en 2010.

La réforme du système de sécurité : un grand chantier !

La réforme du système de sécurité influe sur l’évolution de la transition démocratique. En effet, la stabilité politique et le développement économique de tout pays passent par un système de sécurité efficace et légitime aux yeux de la population. De même, le retour de la sécurité exige que les forces de police bénéficient d’une certaine confiance de la part de la population et, pour cela, que le ministère de l’Intérieur opère sa réforme interne.

Il convient de rappeler, dans ce contexte, qu’un accord de coopération sur la réforme du secteur de la sécurité en Tunisie a été récemment signé, entre le Programme des Nations Unies pour le Développement et l’Ambassade du Japon en Tunisie.

Cet accord vise à appuyer la réforme du secteur et à renforcer les capacités des forces de sécurité à travers l’amélioration du cadre juridique et institutionnel, la formation et le renforcement de la gestion des ressources humaines, l’amélioration des relations entre les forces de sécurité et la population et l’orientation vers une approche de service public.

Il reste encore du chemin à faire. Car, il y a des réformes qui tardent à être mises en route… deux ans après la révolution, on parle de réforme de la police, de la nécessité d’en débattre et d’y apporter des améliorations, cependant, le changement demeure encore minime !

Nadia Ben Tamansourt

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